Déclaration de candidature de Maxime Gaucher, candidat du Front National à l'élection cantonale partielle du Puy ouest
Déclaration de candidature de Maxime GAUCHER et Marie-Thérèse LAROQUE,
candidats du Front National à l'élection cantonale partielle du Puy ouest
(27 Septembre et 4 Octobre 2009)
A l’heure où l’on parle de réforme des collectivités territoriales et de la suppression des conseillers généraux, il est important d’alerter les électeurs des dangers que comporte la limitation des pouvoirs accordés aux départements.
En remplaçant les conseillers généraux par des conseillers territoriaux compétents pour débattre à la fois des problèmes régionaux et départementaux, Nicolas SARKOZY veut mettre au pas des élus locaux réputés pour leur grande liberté à l’égard du pouvoir en place. On sait en effet que depuis une dizaine d’années, la plupart des élus qui composent les conseils généraux sont sans étiquette (qu’ils soient divers droite ou divers gauche) beaucoup échappant ainsi aux consignes des partis politiques et notamment du parti majoritaire… Ce phénomène grandissant explique la volonté de l’Elysée de sacrifier le département, avec l’appui de l’UMP et le soutien tacite de la majorité départementale de Haute-Loire et de son Président Gérard ROCHE pourtant soucieux de conserver, au moins en apparence, une certaine indépendance vis-à-vis du parti présidentiel, au grand désespoir de Laurent WAUQUIEZ…
Le Front National condamne cette dérive anti-démocratique, qui risque d’éloigner progressivement les Altiligériens de leurs élus et des centres décisionnels. Pour nous, la Haute-Loire n’a pas vocation à être dirigée demain depuis Clermont-Ferrand ou Lyon, comme le souhaiterait le maire du Puy, qui est un ardent défenseur du rattachement de notre département à la Région Rhône-Alpes. C’est donc bien pour défendre l’identité et l’avenir des départements en général et celui de la Haute-Loire en particulier, que j’ai décidé d’être candidat à cette élection cantonale partielle.
En effet, tous les problèmes que connaît actuellement la Haute-Loire sont directement liés à l’affaiblissement des pouvoirs réels du département. Utilisée au mieux comme un prétexte, la décentralisation n’est qu’un leurre puisque les compétences transférées par l’Etat aux collectivités locales ne sont jamais financées à hauteur des besoins de la population. Ceci explique que plus le conseil général se voit déléguer des tâches, moins il est capable de les exercer, à tel point qu’il est de plus en plus dépendant de l’Etat sur le plan financier. Concrètement, cela se traduit par une baisse sensible de la qualité de certains services publics, comme l’entretien des routes ou le déneigement, problèmes bien connus des Altiligériens. Cette situation entraîne dans le même temps une véritable explosion fiscale. La majorité départementale a ainsi fait augmenter en 10 ans la facture des impôts locaux de près de 40 % ! Du jamais vu en Haute-Loire… Sur ce point, l’arrivée de Laurent WAUQUIEZ au Puy n’a strictement rien apporté, bien au contraire. Depuis que le chef-lieu du département est dirigé par un membre du gouvernement, ses élus sont condamnés au silence face aux injonctions de l’Etat. On l’a vu récemment encore, avec la polémique autour du financement incomplet des travaux du contournement routier du Puy…
Devant la mort programmée de l’institution départementale, il y a plusieurs catégories de candidats. Il y a d’abord ceux qui acceptent sans broncher la situation. C’est le cas de Christiane MOSNIER, qui se présente pour être élue conseiller général alors que son parti (l’UMP) veut supprimer le mandat de conseiller général d’ici la fin de l’année. Cherchez l’erreur… Il y a aussi les candidats dits d’alternance, qui représentent l’opposition de gauche. Dans ce cas l’alternance consiste à se demander par quelle taxe ou quelle dépense somptuaire on va remplacer telle ou telle autre. L’unanimité de mes adversaires autour de la taxe carbone en est une belle illustration… Et puis il y a les candidatures enracinées. Celles qui consistent à défendre un territoire et à travers lui sa culture et les traditions qui font sa spécificité. Parce que nous sommes fiers d’être Altiligériens, nous refusons de voir notre département se désertifier sous l’impulsion d’un Etat qui méprise les territoires ruraux et s’en sert de défouloir fiscal, ou d’un Conseil régional qui depuis des années traite la Haute-Loire en parent pauvre de l’Auvergne.
La première de nos propositions sera donc symboliquement la création d’un label original ayant pour but de valoriser les productions locales qui respectent des circuits de distribution courts, tout en garantissant une rémunération plus juste pour les petits producteurs de Haute-Loire, par exemple pour les producteurs laitiers dont on connaît les problèmes à l’heure actuelle.
La défense des services publics et de notre identité rurale ne serait rien sans une politique sociale forte à destination de ceux qui en ont vraiment besoin. Je souhaite ainsi faire de l’entraide entre les générations et du respect de la famille les piliers de la politique sociale du département, en proposant d’instaurer un salaire parent dépendant pour les personnes hébergeant un parent dépendant ou handicapé, mais aussi en créant de nouvelles aides à l’équipement en systèmes de téléassistance ou de communication simplifiée par internet (comme l’a fait dernièrement le conseil général du Cher), afin de favoriser le maintien à domicile de nos aînés.
Le Conseil général doit aider davantage les familles françaises, quitte pour cela à sanctionner les abus qui coûtent cher à la collectivité. Je souhaite à ce titre que soient suspendues les aides sociales départementales versées aux familles de mineurs délinquants récidivistes, comme la loi l’autorise pour les allocations familiales. De la même manière, je serai le seul conseiller général à oser parler de lutte contre l’insécurité, en exigeant que les habitants de Ceyssac et d’Espaly puissent bénéficier du même niveau de protection que les habitants du Puy, pour enrayer le développement de la délinquance itinérante sur notre canton.
Soucieux de l’avenir de notre jeunesse, je veux mettre à l’honneur l’éducation et la culture dans mon programme. Je propose notamment que soit créé un chèque culture départemental d’une valeur de 20 euros seulement, qui permettrait aux collégiens de Haute-Loire de bénéficier gratuitement toute l’année d’un droit d’entrée dans les principales manifestations culturelles de notre département.
Parallèlement à l’ensemble de ces mesures, je veillerai à ce que l’Assemblée départementale gère mieux les deniers publics. J’estime qu’il est parfaitement possible de geler la fiscalité locale en rejetant les transferts de compétences non financés par l’Etat, mais aussi en réalisant des économies sur son budget de fonctionnement et pas sur la qualité des services et des investissements qui sont dûs aux Altiligériens. Je suggère par exemple la réduction de 30 % des indemnités versées aux élus et la fin du clientélisme dans le recrutement de certains fonctionnaires. Enfin, j’activerai les pouvoirs publics pour que de nouveaux investissements routiers puissent voir le jour aux abords de la route de Saugues, comme le réclame une immense majorité des habitants de ce canton, contre l’avis des Verts que j’ai rebaptisés « les escrologistes »...
Les électeurs qui le souhaitent peuvent retrouver l’intégralité de notre programme sur le blog du FN 43 : http://www.national-blog.com/dotclear-1.2.8/dotclear/index.php et, pourquoi pas, nous adresser leurs propres suggestions !
Maxime GAUCHER, candidat
Marie-Thérèse LAROQUE, suppléante
Maxime GAUCHER a 21 ans, il est artisan plombier et trésorier départemental du FNJ 43 ; Marie-Thérèse LAROQUE a 53 ans, elle est agent de montage et s’est présentée plusieurs fois aux élections cantonales au Puy-en-Velay.