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22 juillet 2010

Sarkozy veut imposer une baisse de 20 % des salaires en France

index001na111Analyse politique d’Eric Dillies, secrétaire départemental Nord-Flandre, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais

Sous le battage médiatique de l’affaire Woerth, deux informations sont passées inaperçues. Le référendum des salariés de General Motors à Strasbourg et l’élargissement scandaleux de de 30 à 85 métiers permettant la régularisation automatique des clandestins exerçant illégalement l’une de ces professions.

Sous le chantage de la délocalisation, les salariés ont accepté, la mort dans l’âme, la suppression d’une partie de leur RTT, le gel des salaires et la suppression de l’intéressement aux bénéfices, soit une baisse de 10 % de leur salaire annuel. Avaient-ils le choix ?

Dans le second cas, le Gouvernement a décidé d’ouvrir, malgré 5 millions de chômeurs, le marché de l’emploi aux immigrés clandestins pour exercer une pression à la baisse des salaires dans une multitude de professions qui va, du plongeur au maçon, en passant par l’électricien ou le chauffeur…

Dans les deux cas, nous voyons les conséquences désastreuses du mondialisme imposé par nos élites politiques de l’UMPS, eux-mêmes à la solde du monde des affaires. On disait jadis, du « Grand Capital ».

 

Depuis 2003, la France souffre d’un déficit chronique de sa balance des paiements de 4 % de son PIB. En clair, on importe plus que l’on exporte. Les investissements étrangers en France diminuent alors que les investissements français à l’étranger augmentent. La position de la France est désormais intenable, surtout si l’on ajoute la situation catastrophique des finances publiques.

La France paie aujourd’hui un taux d’intérêt 20 % plus cher que l’Allemagne pour placer sa dette sur les marchés financiers. Ce qui signifie que le taux de change de l’Euro pour notre économie est 20 % trop élevé par rapport à notre compétitivité interne.

Avant la création de l’euro, un pays européen, dans une telle situation, aurait dû dévaluer sa monnaie de 20 % pour rétablir la compétitivité de ses entreprises et dégager des excédents de sa balance commerciale. Aujourd’hui, avec la monnaie unique, toute dévaluation est impossible.

Dans un tel contexte et conformément aux Traités européens, la seule variable d’ajustement pour le gouvernement Sarkozy est la baisse des salaires de 20 % dans notre pays. Pour nos élites, l’éventualité d’une baisse de 20 % des charges et des impôts est inenvisageable compte tenu de notre dette publique qui atteindra 100 % du PIB en 2013. Pourtant, il y aurait beaucoup à faire, à commencer par réduire le coût de l’immigration.

Sarkozy a donc décidé, au cœur de l’été, de mettre les Français « au pain sec et à l’eau » en se servant des deux mâchoires de l’étau mondialiste que sont l’immigration (dumping salarial) et les menaces de délocalisations.

Cette politique est non seulement inique, elle est absurde et produira des effets catastrophiques pour notre économie et pour le quotidien de nos compatriotes. Elle porte un nom : la politique de déflation salariale. Elle en a deux mentors dans l’histoire : Pierre Laval en France et le chancelier Brüning en Allemagne. Avec les conséquences que l’on connaît.

Sarkozy, dans le costume de ces deux fossoyeurs de la liberté et des droits, a quelque chose de piquant et d’atterrant. Il est temps de se débarrasser de cette classe politique qui nous gouverne.

Vivement Marine, vivement 2012 !

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