Les footballeurs de moins de 19
ans du Plateau de Rocroi « jouaient » samedi matin à
Châlons-en-Champagne. Bilan : jambe cassée, nez explosé, lèvre éclatée
et dix plaintes en gendarmerie. Au club, tout le monde est traumatisé.
L’hyperviolence a de nouveau frappé dans le foot amateur. C’était
samedi à Châlons, à l’issue d’un match de Promotion d’honneur opposant
des joueurs de 17 et 18 ans, dans le quartier « chaud » Rive gauche.
D’un côté le club des Marocains de
Châlons, de l’autre l’Entente Rocroi-Maubert. Dès le départ, les
Ardennais ont senti l’équipe adverse particulièrement tendue, les
insultes et les coups volant très bas. Ils ont compris aussi que les spectateurs, des jeunes du quartier sans aucun encadrement, seraient prêts à en découdre sous n’importe quel prétexte.
Celui-ci leur est offert quelques minutes avant la fin du match,
lorsqu’un défenseur ardennais fait un tacle rugueux sur un attaquant
marnais. « Immédiatement, confie le président de l’Entente, Jean-Claude
Lallement, dix à quinze spectateurs de Châlons sont entrés sur la
pelouse. Ils se sont mis à nous frapper, avec l’aide des joueurs
marnais. »
« Je me suis dit : ils vont m’en tuer un ! »
Présent sur les lieux, Denis Leclet, l’entraîneur ardennais, raconte la suite. « Je n’ai jamais vu ça. On s’est vraiment fait lyncher. Ils étaient à trois ou quatre sur chacun de mes joueurs. C’étaient des grands coups de pied dans la tête, dans le ventre. Guillaume, qui était venu malgré ses béquilles, ils l’ont mis par terre et lui ont sauté sur les genoux. Ils nous frappaient avec tout ce qu’ils trouvaient, comme le manche du drapeau de l’arbitre de touche. Les parents des jeunes, qui nous accompagnaient, ont voulu défendre leurs enfants. Ils se sont pris des coups à leur tour. Moi je courais pour défendre mes joueurs. Je me suis dit : ils vont m’en tuer un ! » La baston est féroce. Au bout de longues minutes infernales, les Ardennais se réfugient dans les vestiaires, où ils s’enferment. « J’ai demandé à l’entraîneur des Marocains d’appeler la police. Il nous a envoyés chier ! » Cachés dans leur bunker, les reclus réussissent à contacter enfin le commissariat. « On nous a dit que les policiers étaient sur un vol et essaieraient de venir. Au bout d’une heure il n’y avait toujours personne. »
Sept joueurs blessés
Isolés dans le vestiaire du stade
Leopold-Frison, la vingtaine de joueurs, accompagnateurs et dirigeants
ne sortent que lorsqu’ils sont certains que leurs agresseurs ont
décampé. Ils rejoignent en courant les bus. Ils ont tellement peur
qu’ils attendront d’être rentrés à Rocroi pour appeler les urgences.
De retour dans les Ardennes, les blessés (sept jeunes, trois
adultes dont un arbitre) sont redirigés vers les hôpitaux de
Charleville-Mézières et Hirson. Le bilan est lourd : un jeune a le nez
cassé et devra être opéré. Un autre saigne de l’oeil. Un adulte a les
côtes toutes bleues. Plusieurs lèvres, arcades et pommettes sont
éclatées.
Guillaume, sur la jambe duquel les sauvages se sont acharnés, ne
rejouera plus cette saison. « Il devait rechausser les crampons dans
deux semaines, s’énerve son entraîneur. Le docteur a dit : « le foot
c’est fini pour toi cette saison, sinon ta jambe va casser ». Pour le
prochain match, j’ai sept joueurs blessés. »
Plus largement, c’est tout le club – jeunes, responsables, mais aussi
parents – qui est traumatisé. Pas moins de dix plaintes ont été déposées
à la brigade de gendarmerie de Rocroi, qui les a transmises à leurs
collègues de Signy-le-Petit. Selon le président de l’Entente
Jean-Claude Lallement, « on a vraiment eu peur pour nos vies. Partir
pour jouer au foot et se retrouver dans un combat de rue, c’est
affligeant. »
Yvan Benedetti vous connaissez ? Nous, parfaitement ! Yvan Benedetti est directeur de journaux très épisodiques tels que Jeune Nation – Nouvelle formule et Droite Ligne (y-en-a-t-il une courbe ?). C’est aussi un élu municipal rhône-alpin et un cadre (très) influent de la fédération du Rhône du FN. Mais l’ « ami » Benedetti c’est surtout le grand ordonnateur de la campagne pour la Présidence du Front National de Bruno Gollnisch, puisqu'il est officiellement son « coordinateur national », son conseiller très spécial et son éditeur, puisque la société qui édite le dernier livre de Gollnisch, la SNEP, est dirigée entre autre par lui. Il est donc un des principaux bras-droits de Bruno Gollnisch, un homme de confiance en quelque sorte, qui rend de nombreux, délicats et discrets « services ». Pour nous, Yvan Benedetti c’est aussi et surtout un voleur, un menteur et un tricheur.
Volontiers intrigant, l’individu a de l'entregent, de la suite dans les idées et un projet de carrière politique. C’est aussi un homme avisé en matière commerciale et financière : en 2009 il fut le mandataire financier pour les européennes du député européen sortant... Bruno Gollnisch, tout en étant un des coordinateurs de la campagne de terrain. En bonne logique, on pouvait s'attendre à ce que l'homme choisi soit irréprochable et présente toutes les garanties de représentativité, d’honnêteté et de solvabilité...
Voleur
Car Benedetti aime le « bon l’argent » ! Surtout celui des copains, des militants de longue date, de camarades du combat nationaliste : pas tous « marinistes » du reste, certains sont même « gollnischiens ». Car il sait être impartial en matière de rapine, le Corse de Lyon !
. Par Ordonnance (qui a force exécutoire) d'un juge de Lyon en date du 14 septembre 2006, Yvan Benedetti doit à un de ses camarades, Thierry Maillard, une somme d’un peu plus de 19.000 euros, en principal, intérêts et frais, suite à un protocole d'accord non respecté datant de 2004, et pour lequel il avait commencé à rembourser (6 échéances sur... 42 !) pour une somme de plus de 20.000 euros. Une paille !
. Thierry Maillard, cadre du FN comme lui, secrétaire de la section FN de Reims. 9 ans après avoir prêté l'argent, 6 ans après avoir signé un protocole d'accord, et 5 ans après la cessation de paiement, et après maintes tentatives amicales et de conciliation, attend toujours que l’homme « d’honneur » Benedetti applique à la lettre ses grands principes qu’il affiche haut et fort aux yeux de tous, malgré une tentative de conciliation avortée de Bruno Gollnisch…
. D’autres encore attendent que Benedetti leur paie une facture de 3 à 4.000 euros passée aux oubliettes au détriment des Editions Gergovie, petite maison de livres politiques, en faillite depuis…
. A Lyon, encore, un jeune père de famille dans la dèche, Seb. B., militant du GUD lyonnais bien connu et apprécié de tous, notamment pour avoir endossé tout plutôt que de balancer ses camarades et même aller jusqu’à passer un temps à l’ombre, attend vainement ses quelques 1.200 euros…
. L’ami Yvan aime aussi le vin : une facture de crus de Bourgogne, commandés dans le cadre de la campagne des législatives 2007 dans la 14e circonscription du Rhône (Vénissieux), facture bien évidemment introduite dans son compte de campagne, attend toujours d’être payée aux bénéficiaires légitimes : Thibaud de Chassey (par ailleurs chef de file du Renouveau français, proche de l'Œuvre française et de Pierre Sidos, le chef hiérarchique de Benedetti...) et son associé dans la société Sanguis Terrae...
Bien entendu, tout ce petit monde peut toujours attendre le moindre kopeck du sieur Yvan !
Menteur
L’ « ami » Benedetti s'est toujours bien gardé de parler de toutes ces dettes à ses amis, responsables, et même nombre de militants qui ont eu vent de ces diverses affaires, allant jusqu’à nier farouchement. Il n'en a jamais parlé à Pierre Sidos pour qui il milite depuis 23 ans, ni à Jean-Marie Le Pen (à qui il demandait hypocritement dans un récent éditorial de son mensuel intermittent Droite Ligne : « Unissez-nous Président ! »). La bonne blague : il a toujours détesté Le Pen et même le Front National, qu'il n'a rallié que par intérêt il y a cinq ans, au point que sur l'en-tête de son blog frontiste, il n'y a même pas la flamme tricolore, lui préférant une croix celtique irlandaise stylisée !
Tricheur
C'est avec ces mêmes méthodes, contraires à l'Honneur et à la Probité la plus élémentaire, que Benedetti mène campagne contre Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen et le Front National finalement, en organisant de l'intérieur ET de l'extérieur au Mouvement, une lutte déloyale et séditieuse, entouré de malandrins mal dépucelés, de vieilles badernes radoteuses, de dégénérés consanguins sans oublier l'ineffable Bourbon-Dedieu.
C’est donc avec l’argent des autres, celui des camarades, des militants et des copains que l’ « ami » Benedetti mène aujourd’hui grand train, profitant de la campagne gollnischienne pour se bâfrer, se goberger et jouer au petit garçon riche, faisant croire, avec Anne-Cécile Foubert, fifille de papa Molitor de Minute, au renouveau de la famille tradi !
Celui qui se verrait bien, en cas de victoire de Gollnisch en janvier prochain, à la tête des tribunaux d’épuration en Vychinski levantin, serait bien avisé de méditer la phrase célèbre du chef nationaliste roumain Cornéliu Zéléa Codréanu, pour lequel il a une admiration légitime : « S'il ne me reste qu'une seule balle dans mon pistolet, elle n'est pas pour mon ennemi, elle est pour un traître ! »
Eugène Baptiste
FRONT NATIONALISTE - GNR Paris