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18 décembre 2010

Conférence de presse de Jean-Marie Le Pen

jmlpinter

Conférence de presse de Jean-Marie Le Pen

Questions/Réponses

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Cette  conférence de presse aura pour but principal de dénoncer les errements  des gouvernements en matière financière et monétaire dont les  conséquences seront terribles pour le bien être de nos concitoyens, et  proposer les solutions du Front National pour sortir la France de  l’impasse que constitue l’euro dans un contexte de ruine des finances  publiques européennes.

J’exposerai par la suite le déroulement des  opérations visant à la tenue du Congrès du Front National les 15 et 16  janvier prochain.

1- Sauver l’euro en sacrifiant les peuples européens

La  tension politique monte dans la zone euro alors que les chefs d’État et  de gouvernement se réunissent depuis hier à Bruxelles où les « euro-fanatiques » espèrent imposer le renflouement des banques privées  insolvables, pour « sauver » l’euro.

Mercredi, tous les yeux étaient  aussi rivés sur l’Irlande où le Parlement s’est prononcé sur un plan de  rigueur socialement criminel, imposé par les institutions  supranationales. Après la tragédie grecque de ce printemps, c’est au  tour de l’Irlande de trouver la bière que lui sert l’Euro beaucoup trop amère…

L’Espagne qui, elle, représente 10 % de l’économie de la  zone euro est aussi en difficulté: combien de milliards faudrait-il  encore pour lui éviter la cessation de paiement ?   L’agence de notation  Moody’s a dévalué avant-hier, pour la deuxième fois depuis 3 mois sa  note de confiance malgré l’annonce de 14 milliards d’euros de  privatisation. M. Trichet demande que l’Espagne sacrifie son code du  travail, ses retraités et offre complètement ses institutions bancaires  au marché.

Ce qui se passe en Grèce, en Irlande, en Espagne n’est que le prélude de ce qui va se produire en 2011-2012 en France !

La  toute nouvelle agence de notation chinoise Dagong, qui contrairement  aux trois agences de notation Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch,  n’est pas issue d’un pays débiteur mais du principal créancier de la  planète, avait déjà déclassé la note de la France au mois de juin, en  prenant en  compte la capacité réelle de remboursement des États.

Car la France, comme les PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Espagne), succombe aussi sous le poids de sa dette publique.

Très  en amont, le FN avait pour sa part annoncé dans le détail l’Armageddon  économique et monétaire actuel. Dans mes conférences de presse de juin  et octobre 2008 et mon offre de « plan anti-crise » de février 2009 que  j’ai même proposé dans l’intérêt général de notre nation, à l’Élysée et  au Parlement, j’y expliquais les causes du surendettement, notamment par  ce que j’appelais la « privatisation de l’argent public ».

L’UMPS  ne pourra nous extraire du piège de la dette que par une hyper  inflation destructrice de l’économie et proportionnelle au montant  faramineux de la dette publique. Montant qui ne cessera de gonfler car  sans un changement radical de système de financement, l’effet inertiel  des déficits va nous entrainer dans un doublement de la dette dans les 2  prochaines décennies.

2- Les finances publiques aux mains des banksters

Nos  dirigeants sont prisonniers de leur carcan idéologique, notamment en ce  qui concerne la création monétaire confiée aux banksters internationaux  par la loi Pompidou- Giscard du 3 janvier 1973, entérinée par le traité  de Maastricht puis confirmée par le traité de Lisbonne, et qui a retiré  à la France son pouvoir régalien de « battre monnaie », pour offrir aux  banques privées le droit d’émettre du crédit payant pour l’État, comme  je le dénonce depuis plus de 2 ans !

Tous les gouvernements, de  droite comme de gauche, ont depuis maintenu ce régime de financement qui  a eu pour conséquence d’entrer dans une logique de surendettement  public jusqu’à la situation actuelle.

Par conséquent, la dette  publique française est d’abord due aux intérêts cumulés payés aux  marchés financiers mondiaux sur lesquels nous avons été obligés  d’emprunter depuis près de quarante ans. Ces intérêts représentent 46  milliards en 2010. En 2011, 50 milliards d’euros d’intérêts, c’est à  dire 10 milliards d’euros de plus que l’impôt sur le revenu ! Pour la  première fois dans l’histoire contemporaine française, le remboursement  des intérêts de la dette constitue le 1er poste budgétaire de l’État !

Fin  2010, la collectivité aura payé plus de 1.355 milliards d’euros  d’intérêts financiers cumulés depuis 1973 alors que notre dette publique  atteint quant à elle plus de 1 650 milliards d’euros, ce qui donne un  solde net d’environ 295 milliards d’euros de dette seulement !

Pour  nous, au Front National, la seule voie de salut est de reprendre le  contrôle de notre politique monétaire afin de soutenir notre politique  budgétaire et procéder à une résorption de la dette, sans sacrifice  social pour nos compatriotes.

A défaut, la France continuera à se  surendetter et lorsque les agences de notation internationales  dégraderont la qualité de sa signature, le coût d’emprunt se renchérira et augmentera d’autant la charge de la dette.

Or, cet argent levé  sur les marchés financiers internationaux n’est même pas investi dans  des moyens de production. Au contraire, nos dirigeants politiques se  contentent de renflouer les banques d’affaires et de concocter des plans  de relance stériles.

Nos dirigeants ne changeront jamais de  politique car cela constituerait un aveu de l’échec de leur idéologie.  Mais la dette est impossible à rembourser en suivant le modèle  économique UMPS sauf au prix de sacrifices sociaux épouvantables. Le FN combat de toutes ses forces ce totalitarisme financier qui risque de  ruiner pour des décennies la nation Française.

3- Sortir de l’euro pour sauver notre économie et nos finances publiques

Seul  le plan de sortie organisée de l’euro et un retour à la souveraineté  monétaire, que le FN propose, pourra endiguer les fléaux qui vont  s’abattre sur les Français.

C’est pour cela que je demande au  gouvernement de préparer sans plus tarder avec d’autres pays européens  (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Belgique…) une « sortie groupée » de l’euro ; ceci après avoir restauré la Banque de France dans ses  prérogatives d’institution monétaire et fabriqué de nouveau une monnaie nationale.

Au moment de la sortie, une ordonnance prise en vertu  de l’article 38 de la constitution permettrait au gouvernement de  sauvegarder la stabilité monétaire lors de la mise en circulation des  nouvelles pièces et billets, sous la supervision de la Banque de France ;  à cette même fin, un contrôle des changes temporaire sera instauré  jusqu’à ce que la situation financière soit stabilisée.

Contrairement  à ce qui est affirmé par les thuriféraires de l’euro, dans un premier  temps, le Franc ne devrait paradoxalement pas se déprécier face au  Dollar, à la Péséta, à la Lire, à la Livre Sterling, etc, mais au  contraire se surévaluer compte tenu de la décomposition plus avancée des  économies des pays de la zone euro (hors Allemagne). Nous pourrions  alors dans un deuxième temps, pratiquer une dévaluation compétitive  maîtrisée, comme les États-Unis et la Chine le font actuellement.  Certes, celle-ci augmenterait le coût du pétrole et la dette extérieure  souscrite en Euros (à condition que l’Euro existe encore !), mais  parallèlement, la « monétisation de la dette » permettra de résorber la  dette plus rapidement. Cette politique monétaire était celle des trente  glorieuses.

Certains affirment qu’on ne peut sortir de l’euro et  que sans lui la situation serait pire encore. Il y a 10 jours, le  Parisien faisait même sa Une sur l’euro pour affirmer qu’il n’avait que  des avantages !

Je précise que beaucoup d’économistes pensent le  contraire, tels que Jacques Sapir, Norman Palma, Jean-Luc Gréau,  Christian St Étienne, Philippe Simonnot, Alain Cotta, ou encore, comme  le pensais Maurice Allais…

Si nous revenions à une monnaie  nationale, nous serions alors dans la même situation que la Suisse, la  Norvège, la Suède, le Danemark… ou que la France il y a 10ans… La France   est parfaitement  capable d’avoir sa propre monnaie ! L’immense  majorité des pays du monde gère sa propre monnaie nationale, et la  France est encore la 5ème puissance économique de la planète !

Qu’on  ne nous dise pas non plus que la fin de l’euro provoquerait le repli  sur soi ! Avant l’euro, nos pays commerçaient entre eux : le commerce  international n’est pas né avec l’Union Européenne.

Enfin, qu’on  ne nous oppose pas l’argument selon lequel l’euro aurait protégé notre  économie pendant la crise financière. L’euro, en réalité, n’a eu qu’une  conséquence : nous enfoncer encore plus durement dans le marasme  économique. La récession, le chômage, la baisse du pouvoir d’achat sont  les conséquences directes de la politique monétaire inappropriée que  l’euro impose à la France. Il est possible de sortir de cette situation,  nous devons nous y atteler pour sauver ce qui reste de notre économie.

4- L’aveuglement des dirigeants européens

Mais  au lieu de retour aux monnaies nationales, les maniaques de l’euro  œuvrent depuis hier à la création d’un mécanisme permanent, opérationnel  dès 2013, pour permettre la mise en place d’un soutien aux pays de la  zone euro, appelé à remplacer le Fonds temporaire actuel de 750  milliards d’euros.

Pour cela, une modification du traité sera  effectuée de telle façon que l’avis des peuples, normalement  obligatoire, ne soit pas requis.

Les banques et fonds privés  détenteurs de dette publique pourront alors contribuer au sauvetage d’un  pays en banqueroute ! Dans ces conditions, quels nouveaux sacrifices  seront encore demandés aux peuples ?!

Peut-être d’ailleurs que ce  sont les Allemands qui mettront fin avant nous à la monnaie unique  puisque Angela Merkel a déclaré fin octobre, lors d’un sommet européen,  que l’Allemagne pourrait quitter l’euro !

Alors je prends les  paris, après avoir déploré le parcours du Franc fort jusqu’à la BCE de  Francfort, que nous allons refaire le chemin inverse.

Les  dirigeants politiques de tous bords, l’UE, ou le FMI culpabilisent les  citoyens sur le montant de la dette soit disant du à trop de social, en  essayant d’expliquer qu’il n’y a que deux solutions pour la réduire :  augmenter les prélèvements et/ou diminuer les prestations. Ainsi, les États ont du, sous les injonctions du « syndic de faillite » : le FMI,  maitre chanteur du mondialisme ultralibéral dirigé par le très démocrate  socialiste Strauss-Kahn, réaliser des coupes sombres dans les budgets  publics et sociaux, pénalisant en premier leurs concitoyens les plus  fragiles. Au passage, je voudrais rappeler qu’en avril 2009, le FMI a  été recapitalisé par un chèque français de 12 milliards d’euros de  Madame Christine Lagarde remis à DSK.

Les Peuples européens se  voient paupérisés quand le renflouement du cartel bancaire en faillite  s’est fait par le pillage des budgets publics. En effet, les États  européens et leurs contribuables ont apporté 4 589 milliards entre  octobre 2008 et octobre 2010.

Empêtrée dans une monnaie inadaptée à  son économie, la France continue mois après mois de s’enfoncer dans les déficits publics (150 milliards d’euros cette année), sociaux (27  milliards d’euros) et commerciaux (balance commerciale probablement  déficitaire de 50 milliards d’euros cette année).

L’euro a permis  depuis 10 ans aux pays aujourd’hui en difficulté de financer leur dette  aux mêmes taux que des pays aux finances saines et à l’économie solide  telle que l’Allemagne qui, dans le même temps, a accru sa compétitivité  par une dévaluation déguisée.

Ces pays aujourd’hui étranglés sont  donc surendettés alors que leur économie ne leur permettra jamais de  rembourser. Aujourd’hui que la crise financière et monétaire est là et  les déficits massifs, les prêteurs y regardent à 2 fois. Les taux  d’intérêts grimpent et les pays surendettés sont forcés de prendre des  mesures de rigueur budgétaire qui n’alimentent pas la réduction de leur dette mais permettent juste le règlement des intérêts plus élevés ! Les   sacrifices sociaux consentis sont alors vains.

Les  Euros-fanatiques qui voient leur château de cartes s’écrouler n’ont plus  qu’une seule arme : tenter de terroriser les peuples en agitant  l’épouvantail de l’apocalypse en cas de sortie de l’euro. Madame  Parisot, ministre du Grand patronat dans le gouvernement Sarkozy s’est  livrée pour sa part à ce jeu il y a 3 jours, en condamnant les  propositions économiques et monétaires du Front National exprimées par  Marine Le Pen ; propositions pourtant élaborées avec l’appui technique  d’économistes lucides et qui avaient quant à eux prévu depuis 2006 la  dramatique situation actuelle, contrairement aux pseudos experts du  MEDEF, du Conseil Économique et Social ou du Conseil d’Orientation des  Retraites…Tout le monde aura noté que cette attaque répond en fait à la  montée de Marine Le Pen dans les sondages et va au secours du Premier  ministre Fillon qui s’en est pris également au Front National qui, je  cite, « ne mérite pas de complaisance, non seulement parce que son  projet est dangereux et inconsistant sur le plan économique et social,  mais aussi parce que la droite républicaine et le centre sont les cibles  principales du Front national ». Nous ne sommes pas en campagne  électorale pourtant, alors que M. Fillon s’occupe de diriger son  gouvernement au lieu de se soucier de la réélection de ses amis.

L’UMP,  le PS, le centre, les Verts, les communistes au pouvoir depuis près de  40 ans, ont tous ceci en commun : ils sont tous coupables, par leur  impéritie et leur errance mondialiste, de cette crise.

Leur  aveuglement les disqualifie d’office pour résoudre les problèmes qu’ils  ont eux-mêmes engendrés; » On ne peut pas résoudre les problèmes avec  ceux qui les ont créés », disait Albert Einstein !

Se refusant à  quitter l’euro par idéologie, nos élites économiques, financières, et  politiques ont fait le choix de la monnaie unique contre leurs peuples !

Les plans d’aide du FMI et des pays européens ne changeront rien à  cette situation. Au contraire, ils aggraveront encore la situation  financière des pays déjà au bord de la banqueroute, comme le nôtre.

La  Banque centrale européenne qui s’inquiète des pertes potentielles liées  aux achats d’obligations (72 milliards d’euros) depuis le mois de mai,  ose même demander aux pays membres de la zone euro un doublement de son  capital pour satisfaire à sa propre norme de solvabilité.

Ces mesures ne visent qu’au maintien d’un système monétaire voué à une disparition certaine.

Il faudra pourtant que les gouvernements européens ouvrent les yeux :  l’euro est un échec total. Les pays de la zone euro font  systématiquement moins bien que les autres pays européens depuis son  arrivée.

L’euro fort a accéléré les délocalisations, sans parler  de l’explosion des prix dont a été responsable la monnaie unique, et que  nos dirigeants se sont bornés à nier en truquant les statistiques…

Au Front National, nous refusons cette logique, et nous souhaitons apporter de vraies solutions.

L’euro est un non-sens économique : tant de pays si différents économiquement ne peuvent pas prospérer avec la même monnaie.

Nous l’avions prédit depuis le début, avec beaucoup d’économistes que  le pouvoir a refusé d’entendre. On le déplore aujourd’hui.

Nous  devons engager la restauration de notre liberté monétaire et nous  pourrons alors utiliser l’arme monétaire pour soutenir nos entreprises  empêcher les délocalisations et sauver nos emplois.

5- les autres problèmes s’aggravent

Mais  ces questions budgétaires et monétaires d’une particulière gravité ne  doivent pas non plus cacher aux Français les autres problèmes qui les  assaillent.

En matière d’immigration le gouvernement continue à  les tromper. Un an après avoir ouvert un débat à but électoraliste sur  l’identité nationale, les expulsions sont aujourd’hui en baisse de 6 %  alors qu’elles étaient l’an passé moins de 30.000, en comprenant les 10.000 reconduites volontaires à la frontière.

De plus, l’immigration  de peuplement, c’est-à-dire l’immigration familiale, celle que le  gouvernement qualifiait de « subie », a encore augmenté de 8 % alors  qu’elle représentait déjà 75.000 immigrés l’an passé.
Les expulsions  continuent d’échapper à 75 % des clandestins interpellés, avec la  complicité du gouvernement, pour le plus grand bonheur des patrons  voyous.

Alors que la liste des médicaments non remboursés ne cesse  de gonfler année après année pour les Français ou les Étrangers en  situation régulière, les clandestins devaient se voir imposer le  paiement d’une somme dérisoire de 30€ annuels pour bénéficier de l’Aide  Médicale d’État. Le Sénat est revenu sur cette décision de l’Assemblée  nationale. Quel aveu !

De même, les clandestins pourront continuer à  se faire rembourser par ce biais les cures thermales ou le traitement  de la stérilité.

Je rappelle que l’AME ponctionne tous les ans 1/3 du budget du ministère de la Santé !

Quant à l’insécurité, rien ne change : elle continue de progresser.

Les journaux nous font état de règlements de comptes ou braquage à  coups de kalachnikov, mais cela ne constitue malheureusement que la  partie émergée de l’iceberg de l’insécurité.

Les policiers sont  agressés quotidiennement (plus de 5.000 blessés par an), et même les  pompiers (plus de 1.000), ou les médecins (plus de 500) ; de janvier à  septembre dernier, M. Hortefeux nous a appris que 485 lieux de culte ou  cimetières ont été profanés ou attaqués, pas seulement les juifs au  nombre de 35 ou les musulmans au nombre de 40 mais surtout les lieux  chrétiens  qui comptent 410 profanations.

Pendant ce temps, les  effectifs de forces de l’ordre ne cessent de diminuer (16.000 sous le  mandat Sarkozy), les peines de ne pas être exécutées (plus de 80.000 les  3 dernières années), puisque les prisons sont pleines à plus de 110 % et  qu’aucune mesure de politique carcérale sérieuse n’est lancée, faute de budget et faute de volonté politique.

Cette insécurité coute à la France plus de 110 milliards d’euros par an et rien n’est véritablement décidé pour y mettre fin.

Les  Français qui ont fait confiance à Sarkozy ont pour la plupart déchanté.  Quant à la gauche, elle ne propose aucune alternative sérieuse.

C’est  dans ce contexte déplorable que le Front National se met en ordre de  bataille, notamment en organisant le Congrès qui connaitra ma  succession.

6- Le Congrès

De manière générale, concernant ce congrès, le déroulement des opérations de campagne s’est effectué correctement :

  • quant aux opérations en tant que telles,
  • quant à l’attitude des candidats, elle a été très digne, confrontant projet contre projet, sensibilité contre sensibilité.
  • Quelques bémols en ce qui concerne certains de leurs soutiens emportés  par la fièvre de l’élection interne et encouragés en ce sens par  certaines personnalités extérieures au FN et qui, de toute façon, n’ont  pas droit de cité chez nous. Mais les perturbations ont eu une  importance marginale dans l’ensemble de la campagne interne.

Les opérations passées :

  • Le 30 juin, conformément à l’article 10 du Règlement intérieur, 2  candidats à la présidence du mouvement ont obtenus plus des 20  parrainages de secrétaires départementaux nécessaires, 68 pour Marine Le   Pen, et 30 pour Bruno Gollnisch.
  • Dès le 1er septembre 2010, la campagne électorale pour l’élection du nouveau président du Front National a été lancée.

À  travers tous les départements de France, les 2 candidats ou leurs  représentants se sont présentés aux adhérents dans des conditions  respectant autant que possible la plus parfaite équité quant à leur  accueil, malgré la situation financière tendue des fédérations  départementales.

  • Le 30 septembre, 240 candidatures d’adhérents  remplissant les conditions pour être candidats au Comité central ont été  validées, avec parmi eux de nombreux nouveaux candidats soucieux de  participer au renouveau du Front National.
  • Dès la fin  novembre,  à destination tout d’abord de nos adhérents de l’Outre-mer et de  l’Étranger puis, dès le 1er décembre, de nos adhérents de métropole, la  convocation au Congrès, les documents électoraux contenant les modalités  pratiques, les professions de foi des 2 candidats à la présidence, la  présentation des candidats au Comité central ainsi que les bulletins de  vote par correspondance et l’enveloppe de vote anonyme ont été adressés.  Les adhérents en retard de cotisation pouvant régulariser leur  situation s’ils veulent que leur vote soit recevable.

Les nouveaux  adhérents et les adhérents en retard de cotisation ont eu jusqu’au 10  décembre pour que leur adhésion nous parvienne s’ils voulaient pouvoir  désigner le prochain président du Front National.

Les votes expédiés depuis deux semaines sont pris en main par un huissier assermenté.

Les opérations à venir :

  • La liste électorale comprenant les tout nouveaux adhérents ainsi que   les adhérents tout récemment remis à jour est fixée définitivement  aujourd’hui 17 décembre, et remise à l’huissier pour éviter tout doute  sur l’honnêteté du scrutin.
  • Les adhérents peuvent voter jusqu’au  Jeudi 13 janvier 2011, date limite à laquelle l’huissier relèvera une  dernière fois la boîte postale où sont adressés les votes. Il est donc  vivement conseillé à nos adhérents de poster leur enveloppe au plus tard  le mercredi 5 janvier.

Dès lors, l’huissier vérifiera, en  présence de notre secrétaire général Jean-François Jalkh et des délégués   des 2 candidats à la présidence, la recevabilité des enveloppes de vote  identifiables par lui seul et par code barre.

Le vendredi 14  janvier aura lieu le dépouillement du scrutin toujours par l’huissier et  en présence du secrétaire général et des délégués des candidats à la  présidence.

Enfin, le dimanche 16 janvier 2011, deuxième jour de  notre congrès qui se tiendra à Tours, verra la proclamation des  résultats à l’élection du président et à l’élection du Comité central.

Assis  sur une légitimité incontestable, puisqu’expression de la volonté de  l’ensemble de nos adhérents s’exprimant dans un parfait anonymat et en  toute liberté, le futur président devra tout d’abord mener la campagne  des cantonales.

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