Dominique Martin : « Je ne surprendrai personne en affirmant que Marine va remporter ce Congrès »

À l’issue de la campagne interne du Front National, NationsPresse.Info a souhaité en savoir plus sur le Directeur de campagne de Marine, Dominique Martin : sa vie, son parcours, ses commentaires sur cette campagne interne, son analyse sur le FN d’après Congrès…

NPI : Dominique Martin, bonjour.
Pouvez-vous vous présenter ?

Bien volontiers. J’ai 50 ans, 4 enfants, et je suis issu d’une famille haut savoyarde de La Côte d’Arbroz près de Morzine. Mais résumer 50 ans dont 27 à militer pourrait être long et ennuyeux. C’est pourquoi je renvoie nos amis internautes sur mon site (http://www.dominique-martin.info) où ils pourront faire ma connaissance. Même si ces dernières semaines je n’ai pas eu assez de temps pour le mettre à jour quotidiennement, ils trouveront l’essentiel.

NPI : quel a été votre parcours politique ?

Curieusement, depuis mon plus jeune âge, la politique m’a toujours intéressé. Je me souviens qu’en 1974 (j’avais 13 ans) je soutenais Jaques Chirac à l’élection présidentielle (comme peut le faire un ado, bien sûr), ce qui m’avait déjà valu au collège (j’étais interne) les habituelles insultes de « fascho, nazi, raciste… ». Il est vrai qu’à l’époque Chirac développait un vrai discours de droite (Appel de Cochin en décembre 78). Mais sa trahison de 74 (Chaban-Delmas), puis celle de 81 (Giscard), et son virage à gauche m’ont vite écarté de ce social-démocrate.

Il faut savoir aussi que durant mon Service National, j’ai été l’officier adjoint du Lieutenant Bruno Racouchot, et ce dernier m’avait beaucoup parlé de Jean-Marie Le Pen et du Front National. D’ailleurs il en deviendra plus tard le Directeur de Cabinet.

Comme j’étais toujours très intéressé par la politique, j’allais souvent dans les réunions publiques des partis existant à l’époque (sauf le PCF) sans jamais trouver mon miel. Et puis, un jour, en 1983, par curiosité, je suis allé à un meeting de Jean-Marie Le Pen. Je dois avouer que c’était par curiosité, j’allais voir « la bête immonde » que décrivait la presse de l’époque, sans aucune intention de soutien politique. Et là, je suis tombé le cul par terre. J’ai découvert un homme extraordinaire qui parlait vrai, et qui défendait les valeurs auxquelles je tenais, celles de la France Historique. Tout le contraire de ce qu’en disait la presse. J’ai donc adhéré immédiatement auprès du FN 74 ! Et comme tout était à construire, je me suis de suite retrouvé Secrétaire du canton de Cluses, en m’engageant totalement au service de Jean-Marie Le Pen.

Puis ce fût le parcours classique d’un militant de base. Lire la suite de cet article »