G20 : la présidence française tourne au fiasco et occulte les vrais problèmes !
Communiqué de presse de Marine Le Pen
La réunion aujourd’hui à Paris des ministres des Finances est l’occasion de constater que le G20, particulièrement sous présidence française, tourne au fiasco voire au ridicule.
Le G20 tourne au fiasco, parce que
derrière l’esbroufe et les effets de manche, le bilan du Sarkoshow de la
présidence française est catastrophique. Contrairement aux promesses,
aucun sujet important n’a été abordé : les paradis fiscaux ont de beaux
jours devant eux, les bonus des traders continueront de battre des
records, et la mondialisation débridée poursuivra sur sa folle lancée.
La présidence française reste en fait imprégnée d’idéologie
ultralibérale, et donc incapable d’imaginer et de proposer avec
conviction des solutions face à la crise.
Le G20 tourne même au ridicule quand la ministre de l’Economie Christine Lagarde se focalise de façon obsessionnelle sur un non-sujet : « la mise en place d’indicateurs des déséquilibres mondiaux ». Les déséquilibres mondiaux sont connus et analysés depuis longtemps déjà : les Français attendent maintenant qu’on y réponde ! Ils n’ont que faire de ces discussions technocratiques de boutiquiers incapables de comprendre les vrais enjeux.
Marine Le Pen, Présidente du Front
National, demande à la présidence française du G20 de sortir de son
dogmatisme ultralibéral et de mettre enfin sur la table les vrais
problèmes aujourd’hui occultés : libre-échange total, crise de l’euro,
et rôle prédateur des banques.
Pour le bien-être des nations, il faut proposer des protections
raisonnées contre les ravages de l’ouverture totale des frontières.
La crise de l’euro doit être regardée lucidement, et la disparition de la monnaie unique organisée avec intelligence.
Les immenses bénéfices des banques qui prêtent à taux élevés aux Etats
ne sont plus acceptables. L’Etat français notamment doit cesser
d’engraisser les banques internationales, et se financer directement
auprès d’une Banque de France aux prérogatives restaurées.