LES MANIPULATIONS ELECTORALES DU PARTI SOCIALISTE

On le sait : les socialistes n'adhèrent à l'idée de la démocratie que lorsqu'elle va dans leur sens. Dans le cas contraire, c'est la magouille. Nous en avons déjà parlé dans notre article du 25/04/07 au sujet des présidentielles. Deux cas exemplaires dans le département du Rhône nous le démontrent à nouveau.

D'abord celui de Christiane Demontès, secrétaire départementale socialiste du Rhône et maire de Saint-Fons (Rhône) depuis les dernières municipales. En effet, à 97 voix près, elle a battu son challenger de droite, le maire sortant Michel Denis lors des municipales de mars 2008. Mais celui-ci a déposé un recours devant le tribunal administratif pour plusieurs irrégularités, ceci dans l'espoir que l'élection de Mme Demontès soit annulée. A en juger par l'audience de ce lundi 16 septembre, le tribunal administratif rendra sans doute un jugement défavorable à cette dernière. Même si les fraudes de Christiane Demontès ne peuvent motiver l'invalidation du scrutin comme le souhaite Michel Denis, son compte de campagne sera néanmoins rejeté entraînant son inéligibilité pendant un an et la perte de son mandat.

Abstraction faite de la violation des règles concernant l'affichage et la propagande électorale, Mme Demontès s'est particulièrement rendue coupable en minorant son compte de campagne de 2.640 €. Cette somme correspond principalement à des prestations en nature de la société de communication ELC2 et à celle d'une association qui aurait collé une vingtaine d'affiches PS ; or, tout cela est effectivement interdit par le code électoral qui préconise que seul un parti et des personnes morales lui appartenant peuvent faire campagne. Mais qu'importe la démocratie et le droit pour une socialiste si des copains peuvent magouiller en campagne électorale afin de mobiliser ses électeurs.

C'est également le cas dans le deuxième exemple qui a été examiné ce lundi par le tribunal administratif. En effet, trois jours avant le scrutin, l'équipe de campagne électorale du maire réélu de Lyon, Gérard Collomb (PS), avait adressé depuis le QG du candidat un courrier électronique à tous les responsables socialistes des bureaux de vote. Son objectif : leur demander d'analyser les listes électorales en fin de matinée du scrutin pour relancer dans l'après-midi par téléphone les sympathisants socialistes n'ayant pas encore voté ! C'est une violation criante du droit électoral. Elle aurait sans aucun doute entraîné l'invalidation du scrutin lyonnais si un autre courrier électronique de la veille, provenant de ce même QG, n'avait pas annulé cette consigne.

Il va falloir expliquer aux électeurs que les socialistes, qui donnent des leçons de démocratie à tout le monde, sont ceux qui la respectent le moins. On n'est pas socialiste pour rien…

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Comments

[Candide]

C'est vrai. Les gauchos ne sont d'accord qu'avec eux même. En bon démocrates auto proclamés, ils ne supportent pas qu'on ne soit pas d'accord avec leurs idées.
C'est bien pour ça que plus personne ne veut d'eux.