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12 octobre 2008

Plan «anti-glandouille» : 4,3 milliards d’euros en 2009

Les banlieues recèlent des compétences insoupçonnées, des capacités inattendues, des talents inemployés. La secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara , l’a bien compris. Elle entreprend donc de rapprocher les jeunes des banlieues et les entreprises trop frileuses à son goût dans l’embauche de cette population à fort potentiel mais discriminée et met en place un vaste projet ambitieux qu’elle a surnommé plan «anti-glandouille».

A ceux qui ont accusé ses projets de manquer de financement, la secrétaire d’Etat répond que le total des crédits consacrés par l’Etat pour la politique de la ville s’élèvera en 2009 à 4,3 milliards d’euros .

Puisque les jeunes ne vont pas à d’eux-même au contact des entreprises, son objectif est donc d’aller chercher, “y compris dans les cages d’escalier”, 80.000 jeunes “qui échappent à tous les maillages, qui ne sont inscrits nulle part”. “L’idée, c’est de connecter les jeunes et le monde de l’entreprise parce que nous avons entre 40% et 42% de chômage des jeunes dans certaines cités”, explique Fadela Amara.

“Depuis que je suis entrée au gouvernement, je n’ai jamais été inquiète sur le budget parce que le président de la République a été clair, le chantier des banlieues est un chantier national”, souligne Fadela Amara.

Elle en est convaincue, les jeunes des banlieues sont d’autant plus motivés qu’ils veulent s’affranchir de la discrimination à l’embauche dont ils sont victimes.“A force de discrimination, d’exclusion, les jeunes des quartiers ont développé la ‘niaque’, cette volonté forte, cette détermination à s’en sortir, qui fait que ils sont deux fois plus compétitifs quand ils entrent dans l’entreprise”, dit-elle.

Certes, il convient de les policer quelque peu et de leur apprendre de petits détails qui pourront leur être utiles dans leur vie professionnelle : apprentissage du langage et des codes de l’entreprise, du respect de la hiérarchie, des horaires, etc. Mais la bonne volonté est là.

Le prochain plan, encore plus audacieux, consistera peut-être à aller chercher les jeunes des cités jusque dans les halls d’immeubles et les caves. Tout dépendra sans doute des fonds alloués pour relever ce redoutable défi.

(Le Point)


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