Katyn d’Andrzej Wajda : un film à voir absolument !

C’est un film dur, très dur, parce que c’est aussi un film vrai, sans concessions et sans esprit de revanchisme si ce n’est d’affirmer enfin la vérité historique sur ce drame de la Seconde Guerre mondiale, assez peu connu en somme. Un crime de guerre communiste mis sur le dos des Allemands lors du Procès de Nüremberg, puisque les alliés occidentaux n’allaient tout de même pas chagriner leurs “amis soviétiques”… En ce sens, Katyn est un film à voir absolument pour tous les patriotes authentiques de la mouvance nationale.

Comme l’explique Victor Zaslavsky dans Le Massacre de Katyn, les Soviétiques ont programmé la mort de dizaines de milliers d’officiers polonais dans une forêt près de Smolensk au printemps 1940, parce qu’ils incarnaient à leurs yeux les « ennemis objectifs », une intelligentsia bourgeoise, un vivier potentiel de résistance, une élite à éradiquer, ainsi que la déportation en camps de leurs familles. Ces exécutions de masse sont conçues comme un « nettoyage de classe », en somme un nettoyage ethnique avant l’heure.
On comprendra alors qu’à la veille d’élections européennes, où les médias aux ordres font la part belle aux ultimes représentants dans notre pays de cette idéologie criminogène qu’est le communisme, que cela soit du côté de la mère Buffet que de celui de Mélenchon et autre facteur bobo des beaux quartiers, on ne tolère pas qu’une pareille œuvre cinématographique puisse être offerte au plus grand nombre.

Dans ce film, la brutalité des événements appréhendée sans concessions, l’exactitude des faits retracés, le souci du détail historique, l’aspect plus qu’émouvant de l’histoire racontée à travers la quête de vérité d’épouses d’officiers polonais martyrs, un capitaine et un général notamment, la mise en relief du mensonge bolchevique instrumentalisé en 1944-1945 lors de la conquête soviétique de la Pologne martyre, tout cela pouvait faire que le public serait amené à se poser des questions gênantes sur certains et surtout sur une partie de l’histoire de l’Europe centrale rarement évoquée dans les vulgarisations scolaires… et pour cause ! Des questions pour lesquelles l’intelligentsia en place dans notre pays serait bien incapable de répondre après cinq décennies de mensonges historiques sur les réalités du communisme et ses complices en France.

Lorsque l’on sort de la séance de Katyn, on ne trouve rien d’étonnant, en somme, à ce que le superbe film de Wajda ne soit projeté dans seulement 13 salles en France. Quatre petites salles parisiennes, en Haute-Garonne, dans les Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence … Ce chef-d’œuvre, produit en Pologne en 2007, apparu dans quelques salles du département du Nord en octobre 2008, est arrivé quasi clandestinement dans l’héxagone début avril. Un boycott des élites cultureuses bienpensantes qui rappelle celui de Vent d’Est en 1990, uniquement programmé dans une seule salle parisienne, parce qu’il évoquait le massacre de ces Russes anticommunistes de la RONA (Armée russe de libération dite Armée Vlassov), livrés par les Britanniques à leurs bourreaux soviétiques au lendemain de la chute du IIIe Reich pour être massacrés en masse avec leurs familles.

Si en Pologne, la vérité historique semble enfin faire son chemin, après une quarantaine d’années d’obscurantisme bolchevique, aujourd’hui, en France, berceau des « drouâd’l’om » la chape de plomb idéologique est loin de s’alléger, et l’histoire qu’apprennent nos enfants est toujours écrite par les veules séides de l’idéologie la plus criminogène de l’ère contemporaine.

Puisque seule la Vérité rend libre, il est nécessaire que chacun d’entre nous aille voir le Katyn d’Andrzej Wajda, comme un authentique acte de résistance nationale à l’oppression idéologique que nous subissons dans notre propre pays depuis trop longtemps !

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