Tous aux urnes… Non à l’abstention !
La situation est catastrophique, nul
besoin de le rappeler. La crise sociale qui va débuter, plus grave que
jamais, fait peur, et à juste raison. La tentation est alors grande de
se replier sur soi, de défendre ses propres intérêts : son boulot, sa
maison, sa famille, son frigo… Cette réaction est normale, humaine,
c’est ce que l’on appelle la préférence : « Charité bien ordonnée comme
par soi-même ».
À ce réflexe d’autodéfense se joint un sentiment légitime de colère :
Pourquoi ont-ils laisser faire ? Pourquoi ont-ils cautionné ? Pourquoi
n’ont-ils rien prévu ? Ils, ce sont nos élus. Un sentiment de haine
grandit : tous pourris, ils se fichent de ce qui peut bien arriver «
aux gens d’en bas ». Tous les mêmes, ils ne valent pas un kopeck.
Alors à quoi bon aller voter, puisqu’ils sont impuissants et cupides. Toujours de belles promesses…
Tout cela est malheureusement vrai, et c’est pour toutes ces raisons
que Jean-Marie Le Pen est entré dans la bataille politique, pour
dénoncer et remplacer ce système installé depuis des décennies, ce
système qui favorise la décadence de notre Nation.
L’abstentionniste croit punir la classe politique installée en n’allant
pas voter. Il croit que ce désaveu sera entendu. Il se trompe. Un élu
se moque bien du taux de participation, car seuls comptent les votes
exprimés. Et qu’il soit élu avec 80 % ou 20 % des suffrages exprimés ne
change rien à l’affaire : il est élu, et c’est tout.
C’est dire si les 60 % d’abstentionnistes aux européennes de 2004 n’ont
servi à rien, puisque les 40 % de suffrages exprimés ont réinstallé les
mêmes au pouvoir, ceux qui détruisent inexorablement notre Pays depuis
60 ans.
Imaginez que ces 60 % d’insatisfaits (à juste titre) votent pour ceux qui dénoncent le système, alors le pouvoir bascule.
Je vous en conjure, voter et faites voter pour ceux qui ont fait le bon
diagnostic, pour ceux qui avaient prévenu, et pour ceux qui proposent
les solutions de bons sens qui s’imposent désormais : la préférence
nationale, la souveraineté retrouvée, le protectionnisme raisonné.
Ceux-là, ce sont les candidats du Front National, Le Pen en tête.
VOTEZ, C’EST RÉAGIR
S’ABSTENIR, C’EST CAUTIONNER
Dominique Martin