Châlons-en-Champagne : Bruno Gollnisch rend hommage à Jeanne d’Arc
Dimanche 10 mai 2009 au matin, il y avait du monde au pied de
la statue de Jeanne d’Arc à Châlons-en-Champagne. En effet, dans sa
tournée pour les « européennes » Bruno Gollnisch, candidat du Grand
Est, avait tenu à rendre hommage à la Sainte de la Patrie et à
rencontrer dans l’après-midi les adhérents et sympathisants du FN de la
région marnaise.
De très nombreux marnais avaient fait le déplacement pour apporter un
témoignage de respect pour celle qui fut et restera à jamais pour tous
les Français l’héroïne de la Patrie : Jeanne d’Arc. Bruno Gollnisch
s’était joint à eux accompagné de Bruno Subtil, Secrétaire du FN 10,
Conseiller municipal de Troyes, Président du groupe FN au Conseil
régional de Champagne-Ardenne, Pascal Erre, Secrétaire du FN 51,
Conseiller régional de Champagne-Ardenne, Michel Perrin, Secrétaire du
FN 52, Conseiller régional de Champagne-Ardenne, Eric Samyn, Secrétaire
du FN 08, Conseiller régional Champagne-Ardenne, Jean-Luc Manoury,
Secrétaire du FN 54, Conseiller régional de Lorraine.
Dans son discours de bienvenue, Pascal Erre, passionné d’histoire,
retraça la vie de la plus illustre des héroïnes. Il précisa également
que c’était un député radical-socialiste de l’Aveyron, Joseph Fabre,
qui proposa en 1884 la création d’une fête annuelle de Jeanne d’Arc, à
laquelle il voulait donner le nom de « fête du patriotisme ». « Jeanne,
a-t-il dit, s’est arrêtée à Châlons les 13 et 14 juillet 1429, avant
d’atteindre Reims pour faire sacrer le dauphin Charles. Ici comme
ailleurs, lorsque les autorités officielles déposent une gerbe, elles
le font très discrètement, sans célébrer le patriotisme de Jeanne dont
ils pourraient en tirer les leçons pour aujourd’hui », conclua-t-il.
C’est ensuite Bruno Gollnisch qui prit la parole pour évoquer à son
tour ce « Grand soldat » qu’était Jeanne d’Arc : « Jeanne est et sera
toujours pour nous les nationaux la Sainte de la Patrie, comme elle
devrait l’être également pour tous les Français qui aiment leur pays et
son histoire». Et de poursuivre : « Rien n’est perdu pour la France
tant qu’il y a des Français qui se souviennent qu’ils sont les « restes
d’un grand peuple ». En 1429, ils n’étaient que deux ou trois avec
Jeanne quand elle est partie de chez elle. Et pourtant, elle a sauvé la
France. Nous sommes les descendants de Jeanne et nous voulons, nous
aussi, sauver cette France aux mains des euro-mondialistes » a terminé
Bruno Gollnisch sous les applaudissements du publi, avant de déposer
une gerbe au pied de la Sainte de la Patrie. (France 3
Champagne-Ardenne a relaté la venue de Bruno Gollnisch dans son édition
du 10 mai consultable sur internet). Quant au journal local, l’Union,
il a encore brillé par son absence.
La « caravane Bruno Gollnisch » s’est ensuite dirigée à la Grange aux
bois, petit village situé près de Sainte Ménéhould dans la Marne, où de
nombreux adhérents et sympathisants du FN marnais avaient été conviés
pour accueillir et écouter le candidat du Grand Est, autour d’un
déjeuner préparé et servi avec délicatesse.
Durant le repas Bruno Gollnisch a démontré, preuves à l’appui, que
l’Europe d’aujourd’hui était une véritable escroquerie (à ce sujet, 200
000 tracts très explicites vont être distribués dans le Grand Est). Il
en profita également pour dire que dans de nombreux de pays d’Europe,
surtout de l’Est, Jean-Marie Le Pen était considéré comme la
personnalité politique occidentale la plus populaire. « J’étais
d’ailleurs étonné de voir, ajouta-t-il, que des députés russes
composant la délégation venue visiter le Parlement européen à
Strasbourg, toutes sensibilités politiques confondues y compris les
communistes, se faire prendre en photo devant le bureau du Président du
FN. C’est dire que le monde à les yeux rivés sur notre mouvement car
notre combat est beaucoup plus connu, et en réalité beaucoup plus
apprécié que vous ne seriez le croire. J’en veux pour preuve,
continua-t-il, que tout récemment encore dans le train qui me
conduisait à Strasbourg, j’ai reçu un témoignage extrêmement
sympathique de la part d’un contrôleur de la SNCF d’origine tunisienne,
qui m’a assuré de son soutien et de sa compréhension pour le combat du
FN ». Après l’analyse politique de la France et de l’Europe, Bruno
Gollnisch a répondu à toutes les questions des participants, sans
détours ni complaisance. Et à l’issue de cette belle journée, le
vice-président du FN s’est vu offrir deux beaux livres. Le premier, «
Cartographie de Sedan », lui a été offert par Michel Perrin, Secrétaire
du FN 52. Bruno Gollnisch était d’autant plus ravi que son arrière
grand-père a été maire de Sedan. Quant au second livre, « Jeanne la
Bonne Lorraine » de Jean-Marie Cuny, il lui fut offert par Jean-Luc
Manoury, Secrétaire du FN 54.