LE TAGUEUR ANTI-FN DU BEAUJOLAIS LOURDEMENT CONDAMNÉ

On se souvient : entre juillet 2007 et août 2008, le village de Saint-Etienne-la-Varenne (Rhône) a été visité à plusieurs reprises par un tagueur (voir nos articles du 01/08/2007 et du 22/03/2008). Celui-ci a dégradé des panneaux, des voitures, des routes, des portails et autres biens communaux et privés en y apposant des croix gammées, des paroles anti-FN et des insultes à l'égard de Michel Lapalu, maire de la commune jusqu'en 2007. Celui-ci avait parrainé deux fois (en 2002 et 2007) avec sa signature la candidature de Jean-Marie Le Pen aux élections présidentielles en assumant publiquement son choix. En mars 2008, le criminel a été enfin arrêté : il s'agît de Guy Baratin (52 ans), habitant de Saint-Etienne-la-Varenne, un gaucho notoire.

Peu étonnant alors que les habitants de la commune l'aient rejeté lors des élections municipales de 1995 lorsqu'il s'était porté candidat à la mairie de la commune, lui préférant Michel Lapalu qui fera deux mandats. Mais les gauchos n'acceptent pas toujours le verdict des urnes lorsque celui-ci leur est défavorable. Et ils acceptent encore moins que les vainqueurs apportent leur soutien à Jean-Marie Le Pen. Pour se dédouaner, Guy Baratin s'est donc attaqué au maire et aux habitants de la commune pour les punir. Devant le tribunal, il a tenté d'imputer ses exactions à un déséquilibre mental. Cependant, l'analyse psychiatrique n'a révélé aucune pathologie.

Guy Baratin a donc été sévèrement condamné : il écope de 18 mois de prison avec sursis et d'une amende de 13.000 € pour les dommages matériels causés à la commune de Saint-Etienne-la-Varenne. De plus, il est condamné à payer 7.300 € en dédommagement du préjudice moral causé à Michel Lapalu, 2.968 € au département du Rhône et 1.030 € d'amendes pénales du fait d'avoir tagué des biens publics.

La Fédération FN du Rhône se félicite de ce verdict exemplaire.

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Comments

[Candide]

Bien fait. Il en a pour son argent ce c****. Encore un type qui nous plonge dans les heures les plus sombres de notre histoire. Celles où des gens dénonçaient les autres en trouvant toujours de bonnes justifications.