Percheron et Dalongeville : Coup double pour Marine Le Pen !

Hier, Daniel Percheron et l’Éducation nationale, sur deux affaires différentes, ont été contraints de donner raison à Marine Le Pen en faisant machine arrière.

Au conseil régional, l’exécutif socialiste a tenté de passer en force une délibération accordant à Daniel Percheron les pleins pouvoirs en matière d’emprunt, de renégociation de l’emprunt et dans un certain nombre d’autres domaines.

La mise à l’ordre du jour d’une telle délibération, le jour de l’installation du nouvel exécutif, est, juridiquement, illégale et moralement condamnable puisque les élus ne pouvaient techniquement pas amender le texte. Certains d’ailleurs ne l’avaient pas encore reçu.

Marine Le Pen est donc intervenue avec force pour que les droits des élus puissent être respectés. Le  Front national a donc refusé de participer à ce vote illégal et obtenu que la délibération soit revotée lors de la prochaine assemblée le 21 avril prochain. Les élus pourront ainsi amender un texte qui autorisait des dispositions peu claires, excessives, voire irrégulières.

Cerise sur le gâteau, ce texte, truffé de coquilles, prévoyait une délégation « pour la souscription de ligne de trésorerie pour les besoins de trésorerie à court terme d’un montant annuel maximal de 250.000 millions d’euros (sic) », soit 250 milliards !

Par ailleurs, ayant appris que Gérard Dalongeville, révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d’État, venait de trouver un poste dans l’Éducation nationale pour enseigner la gestion et la comptabilité dans un lycée des Vosges, Marine Le Pen a vivement réagi.

Bien lui en a pris puisque le rectorat a mis fin à cette collaboration pour le moins immorale.

On pourra toujours s’interroger sur les critères qui ont permis à un maire révoqué, fait exceptionnel, d’enseigner la gestion et la comptabilité mais aussi l’histoire, matière pour laquelle il n’a aucune compétence particulière.

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