Insécurité dans les lycées : le F.N.J. réclame des mesures d’urgence
Tirs d’arme à feu à Strasbourg ce matin, explosion de bouteilles d’acide à Metz la semaine dernière : chaque semaine apporte son lot d’actes de violence dans les établissements scolaires.
Violences de plus en plus graves, allant jusqu’à l’agression d’élèves ou de professeurs. La situation dans les lycées atteint son paroxysme sans que cela n’appelle aucune réaction sérieuse de la part des Régions, des Rectorats, et encore moins de l’État, si ce n’est la scandaleuse fermeture administrative de plusieurs établissements, ne gênant que les élèves désireux d’étudier.
Le Front National de la Jeunesse s’inquiète de cette situation et réclame instamment des mesures d’urgence pour éviter le pire :
- création d’une police des lycées ;
- suspension des suppressions de postes de surveillants et de
professeurs dans les zones sensibles ;
- mise en place de la carte scolaire infalsifiable, et des structures de
sécurité adéquates afin que seuls les élèves des établissements
puissent y accéder ;
- la rupture avec le laxisme et la plus grande fermeté à l’égard des
délinquants.
Le FNJ dénonce par ailleurs l’inanité des dirigeants politiques, très prompts à parler « sécurité », mais seulement pendant les campagnes électorales…
Les responsabilités de Nicolas Sarkozy et de l’UMP en la matière sont totales.
Plutôt que de radier les gendarmes accusés d’une trop grande liberté de parole, le gouvernement ferait mieux de déployer les forces de l’ordre aux abords des lycées.
David Rachline,
Coordinateur National du FNJ