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7 septembre 2010

Conseil national du FN : le discours de Marine Le Pen

MLePen1Samedi 4 septembre 2010 à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), Marine Le Pen s’est exprimée devant le Conseil national du Front National.

Faire naître une nouvelle élite populaire

Chers amis,

Lors de ce Conseil national, je dois évoquer les perspectives politiques du Front National.

Comme tous les Français, vous avez été rassasiés jusqu’à la nausée du sordide feuilleton Woerth, avec ses petits tripotages indignes, ses minables trafics de décorations, ses mensonges déshonorants, ses étonnements victimaires et ses chimériques blanchiments présidentiels.

Vous avez également supporté l’indécent spectacle de ces marionnettes gouvernementales en postures sécuritaires. Ces gesticulations de diversion ne doivent pas vous faire oublier que lorsqu’on embastillait un homme de soixante-treize ans victime de cambrioleuses professionnelles, ce pouvoir veule et hypocrite libérait les agresseurs ultraviolents de policiers.

En matière de sécurité comme sur bien d’autres sujets, l’attitude du gouvernement par rapport au Front National illustre tout à fait la différence entre le reflet et la lumière. La lumière est sa source propre. Le reflet, comme l’UMP, brille d’un éclat emprunté et le plus souvent déformé.

Dans les événements notables de l’été, je ne m’étendrai pas, en matière économique et financière, sur les inquiétantes alertes venues des agences de notation et sur un déclassement attendu de la France. Il apparait aujourd’hui évident que notre triple AAA d’emprunteur solvable apparait de plus en plus artificiel et donc de plus en plus précaire.

Heureusement –une fois n’est pas coutume – le sport est venu rafraîchir l’ambiance lourde qui régnait en cet été plutôt pourri sur la France. Il faut bien le reconnaître, seul, le sourire rayonnant d’une équipe nationale de natation qui nous a fait honneur, est venu, avec les records de notre coureur surdoué de 100 mètres, éclairer la pesante actualité estivale.

Au moment ou notre mouvement se lance dans ce que les commentateurs qualifient du terme trompeur de « campagne interne », je voudrais élever le débat et évoquer des questions qui m’apparaissent fondamentales tant pour notre mouvement que pour notre pays.

La France c’est une nation, une culture, une civilisation, une terre et un peuple, unis dans et par l’histoire.

La question qui se pose à notre génération de Français est de savoir si nous acceptons de sortir de l’histoire ?

La réponse est simple et terrible. C’est à nous d’en décider.

Parce que les passions sont les grandes forces de l’histoire, ce sont les passionnés qui font et qui feront l’histoire.

Nous, nous avons cette passion de la France.

La France nous l’aimons d’autant plus qu’elle est, en ce moment, affaiblie, meurtrie, humiliée.

Malgré ses quinze siècles de gloire et les incroyables vicissitudes qu’elle a victorieusement traversées, ses propres enfants ont fini par douter d’elle-même, de son génie, de son impérieuse nécessité d’exister et de briller dans et pour le monde.

Il faut le clamer partout : au Front National, nous combattons la résignation : nous ne sommes pas de ceux qui se satisfont de la honte de l’abaissement de notre pays !

À l’heure de la mondialisation heureuse et de l’émoustillante liberté de circulation, des faux semblant d’une droite cynique et de l’angélisme de la gauche boboïsée, comment ne pas penser selon la belle et tragique expression du Comte de Ségur que « nous marchons gaiement sur un tapis de fleurs qui nous cachait l’abîme ».

Cet abîme, mes amis, c’est celui de la ruine, de l’invasion, de l’asservissement et de la disparition en tant que peuple et en tant que nation.

Plus que jamais au seuil de notre siècle qui s’annonce niveleur, querelleur et vraisemblablement destructeur, nous avons pour mission d’être les éveilleurs du peuple français !

Il nous appartient, comme patriotes français, de réveiller les grands mouvements des esprits et des âmes, celui qui procède de l’instinct vital d’un peuple qui refuse le saut dans le précipice.

C’est à nous de réinsuffler cet esprit combatif au sein d’un peuple qui ne renoncera alors ni à lui-même ni à la grandeur.

C’est cette passion intacte de la France qui nous dicte notre devoir d’agir encore et toujours, qui nous oblige à nous prémunir des querelles subalternes, qui doit nous faire en toute occasion renoncer au renoncement.

Parce que cette inclinaison découle naturellement de notre humilité face à ceux qui nous ont précédés, notre famille politique forge ses analyses en s’appuyant sur l’histoire, notre histoire, celle dont on a coutume de dire qu’on est condamné à la revivre quand on a décidé de l’ignorer.

Le Grand historien Pierre Gaxotte nous relate dans sa remarquable « Révolution française » une séquence vieille de mille ans, la chute des Carolingiens qui permit et donc vit l’émergence de la féodalité.
« Quand l’Etat s’affaiblit, les individus les mieux armés prennent sa place.

Quand le sceptre de Charlemagne eut glissé des mains débiles de ses successeurs, une génération de soldats se leva pour en ramasser les morceaux. Comme le territoire, la souveraineté s’émietta….Violences, usurpations, contrats, immunités, partages, aliénations opérant au hasard des circonstances : voilà les sources instables et incohérentes de leur pouvoir. Tous les attributs de la puissance publique se détachent, se brisent, se vendent, se volent. L’un s’empare d’un péage, l’autre d’un marché. Il n’y a plus d’armée ; il n’y a que des bandes. La justice se partage en mille juridictions spéciales.

Les âmes se dissolvent comme les droits…. Une seule force demeure : la valeur, le courage, l’audace, la brutalité de l’individu. »

Il poursuit

« L’insécurité est générale…… Les chroniques parlent de meurtres, de pillages, d’incendies, de femmes violentées, de laboureurs massacrés. Pour le faible, la vie n’est plus qu’une longue terreur… »

On croirait lire la rubrique des faits divers d’un journal d’aujourd’hui.

Comment en effet, – toutes choses étant égales par ailleurs- ne pas rapprocher ce récit historique de la situation que nous connaissons. Ne nous y trompons pas, ce qui se passe en banlieue, c’est le retour de ces féodalités qui s’établissent non sur les vertus et l’altruisme mais sur un esprit de prédation et un état de violence qui assurent la promotion des plus durs, des plus cruels, des plus impitoyables chefs de bandes.

Et Gaxotte de conclure à propos des braves gens :

« En échange de la protection [du plus puissant] et de sa justice, ils lui abandonnent une part de leur travail et une part de leurs récoltes ».

On le sait ; il a fallu des siècles de combat pour retisser les liens d’une société désemparée par le morcellement féodal où prévalait l’impitoyable loi du plus fort. La pacification, l’harmonie sociale, le sentiment collectif ne sont revenus que grâce à la religion, le christianisme et de son bras séculier capétien.

Mais je pose la question ! Si demain, il fallait attendre une religion pour remettre de l’ordre dans les esprits déstructurés des banlieusards et des bledards, croyez-vous vraiment qu’en l’état ce serait le christianisme ? On peut le regretter mais aujourd’hui la vérité est que la réponse est non.

Mes chers amis, l’histoire nous fait prendre conscience des risques de basculement auxquels notre pays et notre civilisation sont à court terme exposés, comme elle nous enseigne le rôle éminent de l’Etat.
Plus tard, en effet, lorsqu’avec la Réforme c’est-à-dire le schisme protestant qui fut la première manifestation de l’individualisme, l’unité n’a plus pu se faire autour du catholicisme, la cohésion de la Nation s’est réalisée autour et sous l’action énergique de l’État.

Or aujourd’hui que nous subissons cette implosion du fait d’un islam prosélyte et revendicatif, il n’y a plus d’Etat, ou presque plus. Chaque jour nous en voyons des pans entiers s’effondrer sous l’action corruptrice ou plutôt du fait de la lâche inaction de ceux qui nous gouvernent.

Les Français, comme tous les citoyens occidentaux se voient donc soumis à un double phénomène directement lié au triomphe des doctrines libérales :

1er phénomène :

La disparition de l’État c’est-à-dire l’effacement de la loi au profit du laisser aller- laisser faire ; n’oublions jamais avec Lacordaire qu’entre le faible et le fort c’est la loi qui libère !

2e phénomène :

La glorification de l’individualisme, c’est-à-dire d’une illusion de liberté qui égare les esprits et prétend faire table rase du passé: Chateaubriand nous en fait une description brillante et saisissante : « on renverse la religion et la morale ; on renonce à l’expérience et aux coutumes de nos pères ; on brise les tombeaux des aïeux, seule base solide de tout gouvernement, pour fonder sur une raison incertaine une société sans passé et sans avenir. Errant dans nos propres folies, ayant perdu toute idée claire du juste et de l’injuste, du bien et du mal….. »

En prêchant cet évangile individualiste (faussement émancipateur) et en montrant les signes d’un Président élu pour jouir des avantages du pouvoir, Nicolas Sarkozy a montré qu’il n’était pas le fossoyeur de mai 68 comme il l’avait promis sous la plume de Guaino, mais son exécuteur testamentaire chargé en réalité, avant même la retraite de Cohn-Bendit, d’en exécuter les dernières volontés corruptrices.

À ne se reconnaître ni lois, ni références, l’individu roi qui n’a plus pour seul absolu que sa petite personne est promis au mieux à l’errance au pire à la servitude.

Dans notre société où le déracinement est érigé en principe, tout concourt à laisser les individus isolés face aux nouvelles barbaries.

En tant que partisans de la Nation, nous sommes plus que jamais les garants de notre communauté nationale ; c’est à nous qu’il appartient d’offrir à nos compatriotes le projet mobilisateur qui les détournera de l’illusion individualiste et soustraira nos compatriotes les plus fragiles à de possibles conversions contre nature.

Vous l’avez compris, mes chers amis, ce qui nous attend dépasse nos personnes. Notre génération a le lourd fardeau de tenir dans sa main le sort de notre nation. Si nous faiblissons ou même si nous échouons, quinze siècle d’histoire seront engloutis et avec eux la grandeur et le génie français, et avec eux la liberté et l’existence de notre peuple.

Nous ne pouvons manquer ce rendez-vous avec l’histoire. Nous n’avons pas le droit d’échouer.

J’entends déjà les inévitables ronchons de nos milieux expliquer que l’objectif est trop ambitieux, que le pouvoir est inaccessible et qu’au mieux nous ne pourrons que tenir la position, nous bunkeriser dans une tranchée en attendant une hypothétique intervention miraculeuse.

D’autres, habitués à courir s’abstenir, prêcheront avec un air faussement pénétré que « le combat est ailleurs » souvent pour éviter de risquer de le rencontrer.

À nous, l’avenir ne fait pas peur.

Sans rien renier mais sans s’affubler inutilement d’oripeaux qui ne sont pas les nôtres, nous devons sortir des comportements marginaux qui condamnent notre famille à une mortelle relégation. Ayons confiance en nous. Montrons-nous simplement tels que nous sommes et nous l’emporterons.

Je vous le dis, mes Amis.

L’histoire ne repassera pas le plat. Nous avons une chance historique de l’emporter. Jamais la situation ne nous a été si favorable.

Nous ne devons pas nous en laisser conter. Ce sont les minorités agissantes qui écrivent l’histoire et l’expérience nous démontre que le pouvoir en France se prend avec quelques milliers d’activistes.

Nous pouvons réussir et vous pouvez et vous devez en être !

Face à une classe politique déconsidérée qui a collectivement conduit le pays à l’abîme, nous correspondons à la revendication d’ordre et de nouveauté politique qui émanent des profondeurs du pays.

Il ne tient qu’à nous d’être prêts !

La formule du succès tient en trois mots :

- Du travail
- Du travail
- Du travail

Et parce que tout ce qui n’est pas établi sur la clarté et sur la vérité ne dure ni ne mérite de durer, je crois nécessaire que soient fixés ouvertement les modes de fonctionnement. C’est d’ailleurs la logique de cette période de précongrès qui va permettre conformément à la volonté de jean Marie le Pen, à Bruno comme à moi de vous écouter et de formuler des propositions que les adhérents seront libres de retenir ou de refuser.

Mon objectif, comme candidate, est de nous permettre de fixer collectivement les moyens politiques et techniques, de fédérer toutes les énergies militantes pour réaliser dans le pays une révolution pacifique et démocratique.

Dans un premier temps, je proposerai donc que les principes de fonctionnement du mouvement soient formalisés dans une « Charte du militant », une sorte de contrat moral qui lierait tous les adhérents autour des principes de fraternité militante, d’unité, et de dévouement au service du pays. Cette Charte est évidement amendable et je serai heureuse d’avoir vos suggestions.

Entendons nous bien. Dans mon esprit, il ne s’agit pas pour le Front National de se penser comme une force supplétive mais comme une force alternative. En se dotant d’une organisation performante et à l’échelon central, plus professionnalisé, le Front National ne doit poursuivre qu’un seul objectif : le remplacement de la caste politique UMPS et l’exercice démocratique des responsabilités.

D’un point de vue de la stratégie et du calendrier, il m’apparait que la campagne pour la présidentielle commence dès septembre 2010 par la remobilisation générale de notre appareil militant.

On apprend en faculté de droit, et le Doyen Bruno Gollnisch ne me démentira pas : l’élection présidentielle est sous notre République la clef de voute des institutions.

Pour l’étudiant de première année ou le citoyen cette formule apparait curieuse.

En clair, cette question revient à répondre à l’interrogation suivante : « Qu’est-ce qu’un parti politique ? » En France, compte tenu du système institutionnel, les partis politiques n’ont d’existence réelle qu’avec un candidat à la présidentielle. C’est d’ailleurs ce qu’avait bien compris Jean-Marie Le Pen avec notre famille politique. Les partis qui n’ont pas de candidat à la présidentielle sont condamnés à ne pas exister (parti radical, CNI, …) ou à se trainer dans une existence marginale c’est-à-dire condamnés à n’être que des supplétifs. Partant de cette considération évidente, un parti politique n’est pas un club de rencontres ou un sympathique agrégat de postures sentimentales. Il est avant tout chose une écurie présidentielle :

Le FN était l’écurie présidentielle de Jean-Marie Le Pen, le RPR de Jacques Chirac, le PS de F. Mitterrand, l’UMP de N. Sarkozy. C’est parce que le PS n’était pas fondamentalement l’écurie présidentielle de Ségolène Royale mais un bricolage, qu’elle a fait la course avec une voiture sans roues.

Cette analyse que je crois parfaitement objective revient à dire que le président d’un parti politique a naturellement vocation à porter les couleurs de son parti lors de ce scrutin fondateur et que le président du Front National sera mécaniquement le candidat à la présidentielle.

Personne ne doit donc se tromper. Le congrès du Front National de janvier 2011 n’a donc pas seulement pour vocation de donner un Président au Front National mais également de désigner son présidentiable. Le vote du congrès fonctionnera en quelque sorte comme un mécanisme de primaires internes.

Concrètement, en janvier 2011, la question à laquelle les adhérents du Front National devront répondre est : quel est le meilleur candidat pour nous représenter à l’élection présidentielle ?

Ne pas prendre en compte cette réalité c’est prendre le risque de la machine à perdre. Or, compte tenu de la situation effroyable du pays, notre candidat ne part pas pour témoigner mais pour gagner.

Qu’on se rassure, la campagne interne au Front National pour la désignation du successeur de Jean-Marie le Pen sera moins une compétition entre deux personnalités frontistes qu’une formidable occasion pour le mouvement national de remobiliser ses forces militantes notamment en vue de la présidentielle.

Des centaines de déplacements à l’intérieur des fédérations et de sections locales vont se dérouler. Elles seront le moment d’échanges de vues approfondis sur le fonctionnement de l’appareil.

En quelques semaines, de septembre à novembre, la totalité des départements seront visités.

Parce que le Front National n’est pas une fin en soi et que la situation des Français reste l’élément primordial, ces rencontres porteront naturellement sur les questions politiques.

Le Front National est un parti de rassemblement du peuple français qui ne peut se concevoir que comme un parti de militants et non un parti de notables.

À l’exemple de ce que nous avons réalisé avec mon équipe à Hénin Beaumont et plus largement sur la région Nord-Pas-de-Calais, je crois performant de fonder l’action du parti sur l’implantation locale. Le Front national doit se faire connaître tel qu’il est vraiment !

Le travail de terrain sera encouragé à tous les niveaux de l’appareil : démarchage dans les cages d’escalier, présence régulière sur les marchés, distributions de tracts à la sortie des usines, mise à contribution militante des élus, … tout sera mis en œuvre pour que le Front National soit présent dans tous les villages et tous les quartiers de France et puisse porter son message partout. En France, le Front National est partout chez lui !

La sélection puis la formation technique et politique de militants, de cadres et de candidats devront être la priorité du parti. Les fédérations ou les candidats doivent recevoir du siège un véritable appui politique, technique et, dans toute la mesure du possible, financier.

Comme l’a rappelé Jean-Marie Le Pen ce matin, le premier rendez-vous électoral est d’ores et déjà fixé aux cantonales de 2010 avant que ne soit lancée la double campagne présidentielle et législative. D’ores et déjà, Michel Guiniot et Steeve Briois y travaillent activement et c’est je crois très avancé. Il vous soumettra au prochain Conseil national un plan de campagne complet. Il vous appartient dans les fédérations de presser la désignation de vos candidats. Des actions seront lancées dès l’automne : la première dont les supports- affiche et dépliant- sont d’ores et déjà disponibles aura pour thème « Sarkozy c’est la débâcle ! ». Les éléments vous seront adressés dès lundi. Je vous proposerai qu’une action d’ampleur nationale soit entreprise pour exiger la libération de René Galinier, ceci afin de mettre en porte-à-faux le gouvernement qui embastille les honnêtes gens et laisse les agresseurs de policiers en liberté.

Vous aurez compris, quelle est ma vision du Président du FN.

Il doit être comme l’a été Jean-Marie Le Pen durant quarante ans un chef à la tête de ses troupes, il doit donner l’impulsion, être le moteur, il doit être un général en chef. Premier sur le front politique !

Je ne pense pas que la mission essentielle du futur Président du Front National soit d’être seulement une autorité morale, un gardien des fondamentaux ou un garant de l’unité.

Parce que ce rôle sera évidemment celui du Président d’honneur du FN, son fondateur, Jean-Marie Le Pen, et je crois que personne ne peut avoir la prétention de faire mieux que lui.

Si nous sommes ici rassemblés c’est parce que nous avons obéi à l’appel de nos sentiments profonds, du devoir et parce que nous savons que la grandeur d’un pays ne procède que de son peuple !

Nous le savons bien, les Français comme tous les peuples sont plus sensibles au présent. A nous de parfaire notre organisation, nos techniques de communication, nos arguments pour convaincre. À nous de savoir occuper l’espace politique et médiatique pour sensibiliser nos compatriotes, d’organiser leur indignation, de conduire leur révolte pour en fin de compte leur rendre le pouvoir.

Le Front National, est pour nous le meilleur moyen d’être utiles à notre pays. C’est grâce à lui, que nous avons déjà parcouru le long chemin qui ouvrira, j’en suis sûre, la voie du salut pour notre pays. Le but est là. L’horizon ne recule plus !

Notre organisation est évidemment un outil à parfaire, mais un outil irremplaçable pour faire émerger du tréfonds du pays une nouvelle élite issue du peuple. Cette nouvelle élite populaire remplacera celle autoproclamée qui a montré davantage d’attirance pour les honneurs que pour les devoirs et a montré pour toute vertu l’insolence de l’incompétence.

Cette période de pré-congrès qu’a voulue Jean-Marie Le Pen, est une formidable occasion de rencontres et d’échanges, un intermède actif de réflexion collective et d’utiles contributions.

Contrairement à ce qu’en disent nos adversaires ou ce que craignent certains de nos amis, nous en sortirons plus forts, plus unis, plus motivés.

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