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13 octobre 2010

Champagne-Ardenne : La seule opposition, c’est le Front National !

PascalErreLa commission permanente de la Région, qui est ouverte au public, est devenue par la force  des choses un jeu du chat et de la souris entre Jean-Paul Bachy et le FN, comme on a pu s’en rendre compte hier. Mais le capitaine Bachy veille pour que la bateau Région  ne dévie pas de sa route.

Dans le rôle de la souris, nous avons Pascal Erre. Pascal Erre n’a pas son pareil pour grignoter les dossiers, ce qui fait forcément trainer en longueur les délibérations.
Sans lui, du côté de l’opposition, ce serait le calme plat. Car Marc Sebeyran ne cherche même plus à donner l’illusion qu’il s’oppose. Pas plus que Bérengère Poletti son bras droit. Pourquoi s’opposeraient-ils puisqu’ils sont d’accord sur tout ? A l’échelle régionale, les différences entre l’UMP et la gauche doivent être cherchées à la loupe. Ce qui fait les choux gras du FN.
Qui est le chat ? Jean-Paul Bachy, tout à la fois matou et matois.

Retour vers le passé

Quand Pascal Erre, hypnotisé par le nom « Abbaye d’Auberive » est prêt à donner sa voix pour soutenir les expositions d’art, le président de région ne peut s’empêcher d’ironiser : « Vous êtes sûr ? C’est de l’art contemporain. Vous allez soutenir des artistes très subversifs ! ». Et de citer les noms de Bettencourt, Chaissac et Rebeyrolle qui ont exposé par le passé et ne font pas dans l’aquarelle du dimanche ou les bouquets de fleurs !
Pas prêt à soutenir les musiques actuelles (il y a l’adjectif « actuel »), le FN votera en revanche pour la rencontre interrégionale de trompette (il y a le mot « trompette ») au conservatoire de Reims. L’occasion pour le matou Bachy de redonner un coup de patte. Mais le matou Bachy n’est pas toujours placide
Quand une fois de plus Pascal Erre note la contradiction qu’il y a à défendre d’un côté la mondialisation et de l’autre à donner des subventions aux entreprises victimes de cette même mondialisation, Jean-Paul Bachy perd quelque peu patience et arme ses griffes. C’est le pragmatique qui ressort, le chef de l’entreprise Région qui n’a pas envie d’entamer un débat idéologique alors que l’heure tourne, et qu’il y a encore toute une pile de rapports à voter.
La Région ne prend-elle pas des risques financiers à aider certaines entreprises fragiles ?, risque tout de même Pascal Erre.

Lire la suite de l'article sur le site de l'Union 

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