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23 octobre 2010

Marine Le Pen : « Retraites : quand Sarko organise le chaos ! »

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Ensemble, syndicats et gouvernement jettent la France dans le chaos. En  s’acharnant à faire passer sans débat une réforme des retraites aussi  injuste qu’inefficace, le gouvernement a attisé inutilement les tensions  partout dans le pays. Le rôle des gouvernements est de faire des  réformes bien sûr, quitte à résister à la rue, mais à la condition que  ces réformes aillent dans le sens de l’intérêt général. Ce n’est  absolument pas le cas concernant la réforme Sarkozy des retraites. Elle  est injuste, je l’ai déjà expliqué dans le détail, parce qu’elle fait  peser comme toujours l’intégralité de l’effort sur ceux qui n’en peuvent  déjà plus, Français des classes moyennes et populaires. Dictée par les  maîtres que le gouvernement s’est donnés, agences de notation et marchés  financiers, la réforme ne sera même pas en mesure de rétablir  l’équilibre financier du système, les experts l’ont dit. Pire, elle  néglige les vrais sujets : quid des vraies économies à réaliser ?  Pourquoi pas un mot sur de nouveaux modes de financement ? Quid enfin du  plein-emploi et de notre politique nataliste, seuls garants à terme de  nos pensions ?

Dans ces conditions, je comprends parfaitement la colère  des Français. La réforme des retraites, c’est la goutte d’eau qui fait  déborder le vase de l’exaspération sociale, déjà bien rempli par le  drame du chômage de masse, et l’émiettement régulier du pouvoir d’achat.

Faut-il  pour autant faire confiance à ceux qui encadrent cette colère, les  syndicats ? Non, pas une seconde. Comme je l’ai expliqué, les syndicats  ont toujours dupé les travailleurs français. Une nouvelle fois sur les  retraites, on s’apercevra vite qu’ils ont déjà « dealé » la réforme avec  le gouvernement, et que leur rôle véritable est de canaliser la colère,  puis de la faire taire une fois que quelques miettes auront été  obtenues. Comment en effet pourrait-on avoir confiance dans des  syndicats qui n’ont fait qu’accompagner la mondialisation ultralibérale ces dernières décennies ? Ils ont tout soutenu : la libre circulation  des hommes et des marchandises, l’effacement des frontières, l’Union  européenne, chef d’orchestre de ce système à broyer les peuples et les  nations. Dois-je rappeler que la CFDT a fait campagne tambour battant en   2005 pour le OUI à la Constitution européenne, au côté des puissances d’argent ? N’oublions pas que l’actuel numéro 1 de la CGT, Bernard  Thibault, soutenait lui-aussi ce funeste Traité. Leurs vœux ont  d’ailleurs été exaucés puisqu’entre temps, malgré le refus des Français par référendum, Nicolas Sarkozy, l’UMP et le PS ont fait passer en force  le Traité de Lisbonne, copié-collé de la Constitution européenne. Ces  syndicats, il faut que les Français le sachent, appartiennent à la   Confédération européenne des syndicats, dont les prises de position sont  parfois plus anti-sociales encore que celles du Medef…Enfin, tous ne  cessent de se battre pour un accroissement de l’immigration. Ils  travaillent ainsi pour le grand patronat, qui a besoin de l’immigration pour faire baisser les salaires des travailleurs français.

Les  défilés encadrés par ces syndicats ne sont donc pas la bonne réponse au  gouvernement et au système qui nous gouverne. On voit bien d’ailleurs  que l’intransigeance ridicule du gouvernement et la surenchère factice  organisée par des syndicats délégitimés ne conduisent à rien d’autre  qu’aux dérapages et au chaos. Chaque jour, des centaines de milliers de  Français, ceux qui travaillent bien sûr, sont bloqués pour se rendre à  l’usine, ou au bureau. L’arrivée des lycéens dans les manifestations a  entraîné celle des casseurs, qui saccagent les centre-villes dans  l’impunité. Impunité délibérément entretenue par le gouvernement, qui  souhaite un pourrissement de la situation. Les blocages sur les routes  paralysent la France, et son activité économique. C’est inadmissible.

Il  faut que cette mascarade cesse, dans l’intérêt de tous. Elle nuit à  notre pays, et ne sert à rien, puisque les syndicats sont complices du  gouvernement. Le seul moyen de changer réellement les choses est le  vote. Dès les élections cantonales de 2011, et bien sûr à la  présidentielle et aux législatives de 2012, chacun pourra enfin voter  pour la vraie alternance. Il ne s’agira pas de remplacer blanc bonnet  par bonnet blanc, Nicolas Sarkozy par Dominique Strauss-Kahn, ou l’UMP  par le PS, mais bien de permettre une nouvelle politique d’espérance,  nationale, juste et efficace.

Concernant la réforme des retraites,  le Front National a déjà fait savoir ses solutions, qui permettent de  consolider notre système. Ainsi, il faut faire des économies sur les  dépenses les plus nocives : immigration, fraude sociale, argent versé à l’Union européenne et décentralisation, notamment. Il y a là des  dizaines de milliards d’euros à récupérer utilement, chaque année.  Ensuite, il faut cesser de faire peser l’intégralité du financement sur le travail, et mettre à contribution le capital, spéculation et stock  options en priorité. Dynamisons aussi notre politique nataliste,  c’est-à-dire faisons l’inverse de la politique actuelle, qui consiste  par exemple à supprimer le coup de pouce fiscal aux jeunes mariés.

Le  Front National dénonce avec force les syndicats actuels, mais il n’est  pas opposé à l’existence d’organisations syndicales pour défendre les  intérêts des travailleurs. Bien au contraire, il souhaite l’émergence de  vrais syndicats puissants, libres, vraiment représentatifs, et dont  l’objectif serait l’intérêt national et celui des travailleurs français.  Il faut pour cela décadenasser le paysage syndical français,  aujourd’hui sclérosé par une réglementation dépassée. Je souhaite ouvrir  le débat sur ce sujet de première importance.

Vous le voyez, des  portes de sortie existent, à condition que chacun s’en donne les moyens,  par le vote. Je veux que la désespérance, l’abattement disparaissent de  notre pays. Ce sont aujourd’hui les sentiments qui dominent, parce  qu’on ne voit pas comment sortir d’un système infernal où tous,  gouvernement, PS, modem, syndicats, sont englués dans les mêmes vieilles  rengaines : toujours plus d’Europe, toujours plus d’ultralibéralisme,  toujours plus de mondialisation et toujours moins de protection. Je vous  propose de tourner la page, pour croire de nouveau en un avenir  français !

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