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14 novembre 2010

Marine Le Pen en campagne chez les Bretons

Marine_et_Felix_300x200Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, est allé à la rencontre des pêcheurs et des ostréiculteurs à Quiberon (56) ce matin. Elle était accompagnée de Jean-Paul Felix, secrétaire départemental du FN dans le Morbihan.

Ce nouveau déplacement était l’occasion de se positionner une nouvelle fois par rapport à Bruno Gollnisch, avec qui la fille de Jean-Marie Le Pen est en compétition pour la présidence du parti.

Marine Le Pen a annoncé « une augmentation des adhésions de 30 % dans la Morbihan ». « Et ces nouveaux militants viennent autant de la droite que de la gauche », a-t-elle encore précisé.

Interview par Alain Le Bloas, journaliste du Télégramme de Brest

Quels sont vos points de convergence avec Bruno Gollnisch, avec qui vous êtes en compétition pour la présidence du FN ?

Nous faisons le même constat désespérant sur l’état du pays, la dégradation de la situation économique et sociale, l’Europe sans cesse plus pesante, l’immigration qui continue de plus belle, l’abandon des souverainetés nationales. Ce constat, de plus en plus de Français le font comme nous.

Et vos divergences ?

Elles sont avant tout stratégiques. Bruno n’est pas en désaccord avec l’idée d’une alliance avec l’UMP, moi je le suis. Entre l’UMP et nous, il n’y a pas une différence de degré mais de nature : ils sont mondialistes comme le PS, nous sommes nationaux. Autre divergence : il est favorable au retour de dissidents au sein du parti, et à l’intégration de groupuscules caricaturaux et anachroniques comme L’Œuvre française ou le Renouveau français qui en sont restés au nationalisme du XIXe. Moi, je ne veux pas rassembler l’extrême droite, mais le peuple français.

Et au-delà de la stratégie, êtes-vous en phase ?

Non, il y a aussi des questions de sensibilité. Je suis attachée à la défense des valeurs de la République, tandis que Bruno et ses amis ont une vision plutôt historique de la France et de ses origines chrétiennes, ce qui les conduit à vouloir un engagement plus confessionnel du parti.

Votre tour de France passe par une région qui vote peu FN, et où il vous est fait grief d’être hostile à la langue bretonne. Vous y sentez-vous bien ?

Je serai ce soir dans la maison familiale de La Trinité. Comme pour mon père qui y vient de plus en plus souvent, c’est toujours un plaisir. Quant au vote breton, j’ai confiance dans son évolution en faveur du FN. Le mouvement d’adhésions que nous connaissons aujourd’hui est le plus fort dans les régions jusqu’alors peu réceptives à nos idées. Et, non, je ne suis pas hostile au breton, je suis favorable à ce qu’il soit enseigné selon le choix des familles, mais je ne veux pas qu’il puisse devenir obligatoire. Le français doit rester le ciment de l’unité nationale.

Propos recueillis par Alain Le Bloas pour letelegramme.com

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