Le peuple irlandais saigné et l’argent des Français dilapidé pour sauver l’euro !
Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National
Le sauvetage de l’euro : une logique inhumaine et absurde
Après la Grèce, c’est au tour de l’Irlande d’entrer dans le jeu infernal imposé par l’Union européenne et le FMI. En contrepartie d’une aide de 90 milliards d’euros sur trois ans, les classes moyennes et populaires irlandaises seront soumises à un plan d’austérité effroyable : baisse du salaire minimum, des allocations familiales et chômage, et multiplication des taxes. Le peuple irlandais, après le peuple grec, sera saigné dans le seul but de sauver l’euro. Le peuple français quant à lui n’a d’autre choix que de payer et de s’endetter davantage pour participer à ce sauvetage.
Demain, ce seront le Portugal, puis l’Espagne, l’Italie et peut-être la France, qui se retrouveront dans cette situation. Ce drame pourrait être évité si l’on s’intéresser à la vraie raison de cette hécatombe : l’euro. En effet, comme le soulignent de nombreux économistes ignorés des élites européennes, les pays qui souffrent ont d’abord besoin d’oxygène, que seule une dévaluation monétaire permise par une sortie de la zone euro pourrait leur offrir. La caste dirigeante européenne, aveuglée par l’idéologie de l’euro, refuse de regarder cette réalité en face, elle est prête à tout pour sauver la monnaie unique, vache sacrée du système. Quitte à sacrifier les peuples. Quitte à multiplier les prêts de façon parfaitement irresponsable, creusant ainsi la dette des pays prêteurs et précipitant leur asphyxie financière. L’euro est un échec à tous les points de vue, mais les élites continuent de s’accrocher d’une façon inquiétante à une logique inhumaine et absurde.
Il faut sortir de l’euro
Marine Le Pen, vice-présidente du Front
National, dénonce l’idéologie folle de l’euro et les plans de sauvetage
décidés en catimini pour perpétuer artificiellement l’existence de la
monnaie unique. Les élites européistes ont le droit de plonger dans le
gouffre de leur propre dogmatisme, mais elles n’ont pas le droit d’y
emmener les peuples avec elles.
Il faut retrouver le bon sens : une sortie organisée, et groupée, de la
zone euro, pour retrouver des marges de manœuvre et éviter à nos peuples
le désastre. Le plus tôt sera le mieux. En attendant, l’argent des
Français doit rester aux Français ; il serait bon que Nicolas Sarkozy se
rappelle ce principe de bon sens.