À Roubaix, les youyous et les voyous ont eu raison du mariage civil le samedi après-midi

Communiqué d’Éric Dillies, secrétaire départemental du FN Nord-Flandre, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais

Suite aux « agissements d’une minorité », la mairie de Roubaix a décidé de ne plus célébrer de mariages le samedi. Une belle victoire du « vivre ensemble » que l’on doit aux débordements sur la voie publique : feux brûlés, klaxons, heurts avec les forces de l’ordre, pétards lancés dans les pattes des chevaux, youyous et autres traditions exotiques, etc.

« Le  dimanche à Bamako, c’est jour de mariage », nous dit le chansonnier. À Roubaix, c’est le samedi après-midi et ce n’est pas triste aussi. Une ambiance chamarrée, festive qui est pourtant venue à bout de la légendaire patience du maire René Vandierendonck. Transfuge du CDS, arrivé opportunément au Parti Socialiste avant les élections municipales de 2001 pour conserver « sa mairie », René Vandierendonck, bien que thuriféraire de la politique de la Ville, commencerait-il à douter de ses résultats ?

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cédé aux moindres désidératas des 103 nationalités et diverses communautés religieuses que compte Roubaix, et d’avoir investi des centaines de millions d’euros dans la politique de la Ville, dont il est le grand architecte dans la métropole lilloise. Mais rien n’y fait, plus la mairie cède du terrain, et pas seulement pour construire des mosquées, plus les revendications communautaristes se multiplient.

Le Front National constate qu’une fois de plus, c’est une institution républicaine – le mariage civil – qui est remise en cause par nos élites. Les fauteurs de trouble, loin d’être inquiétés, ressortent encore une fois gagnants de leur bras de fer avec les autorités.

Quant à Jean-Pierre Rousselle, adjoint à l’état civil, désemparé par la décision de la municipalité, il cite à juste titre la célèbre phase de Platon. Mais il la découvre un peu tard : 30 années de compromissions et de capitulations ont profondément enraciné la tyrannie dans la ville de Roubaix.

Le Front National invite une nouvelle fois les édiles de Roubaix à méditer la réflexion de Winston Churchill : « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Nous savons déjà quel sera leur choix, ils s’aplatiront comme dans l’affaire du Quick Hallal. Plutôt que Churchill, le modèle politique de l’UMPS reste l’adjudant-chef Chaudard : « Jamais une armée n’avait reculé aussi bien et aussi vite ».