La hiérarchie des racismes dans le monde du football
Pour
l'entraîneur de Strasbourg, Fabio Grosso joueur italien de l'OL est un
"macaroni de merde" qui n'a pas "renié ses gènes ou sa race" ....
silence ahurissant des médias et des associations antiracistes.
Hier soir, le championnat de France de football voyait s'affronter le
Racing Club de Starsbourg et l'Olympique Lyonnais, avec à la clef une
victoire lyonnaise.
Ce match aura vu l'exclusion de Mouloungui, joueur africain (gabonais)
du RC Strasbourg, vivement contestée par les dirigeants alsaciens,
alors que celle-ci était logique au vu des agressions dont s'est rendu
coupable le joueur africain, la dernière sur le joueur italien de Lyon,
Fabio Grosso, qu'il a littéralement fauché, lui ayant valu l'expulsion.
L'entraîneur strasbourgeois, visiblement frustré de la décision
arbitrale, a pourtant crié à la simulation de l'italien, sauf que les
images ne parlent pas pour lui.
Bref, le plus intéressant n'est pas là ...
Le plus intéressant c'est la réaction de l'entraîneur Jean-Marc Furlan, quelques minutes après le terme de la rencontre : " on ne peut pas dire que
l'Italien (Grosso) a renié ses gènes ou sa race " ... (devant la caméra Furlan a dit : "l'Italien", mais pendant le match c'était "macaroni de
merde" et "sale rital" le tout filmé par les caméras de Canal +)
En ces temps de 'chasse aux sorcières' dans le monde du ballon rond, on
s'étonne du silence de la Ligue, de la FFF ou même des associations
antiracistes qui ont été si promptes à réagir aux affaires Kébé
(burkinabé), Ouaddou (marocain), à propos de la banderole parisienne
sur les ch'tis ou bien encore quant à la dissolution par décret des
Boulogne Boys ou d'un groupe de supporters messins.
Imagine-t-on un seul instant le tollé qui aurait été engendré si ces déclarations avaient visé "la race" d'un joueur africain ?
Il y'aurait-il eu ce silence, si Kader Keita, joueur lyonnais de nationalité ivoirienne, avait vu "ses gènes" ou "sa race" ainsi désignée ?
Il est vraiment très étonnant de ne pas voir réagir, ni même lever le
petit doigt : la Halde, SOS Racisme, le MRAP, la LDH ou la Licra ....
un racisme en vaudrait-il moins qu'un autre ?
Pourtant, toutes ces officines des partis de gauche ont toujours été
véloces pour dénoncer des formes de racisme subtiles, voire
inexistantes parfois : on se souvient des propos délirants de SOS
Racisme suite au coup de boule de Zidane sur Materrazzi, qui avait
décelé un racisme inexistant, et vu en Materrazzi un fascisme invisible.
Il est vrai, en même temps, que Fabio Grosso est l'italien qui a marqué
le dernier tir au but pour les azzuri, faisant perdre le mondial à la
France ... ceci explique peut-être que personne ne vienne à son chevet
pour le plaindre.
Maintenant,
imaginez un seul instant qu'au soir de la finale de la dernière coupe
du monde, le sélectionneur italien ait dit à propos du coup de boule de
Zidane : "on ne peut dire qu'il a renié ses gènes ou sa race"
Imaginez un seul instant les réactions offusquées du petit monde footballistique et de l'univers de l'antiracisme ...
Au vu du silence de tout ce petit monde, certains se demanderont peut-être s'il est permis de dénigrer la "race" et les "gènes" d'un italien, donc d'un européen ;
d'autres se demanderont quelle est la définition du racisme selon la pensée unique.
Si l'on a bien compris, il est donc possible d'insulter un européen,
d'évoquer l'origine génétique de ses forfaitures ; mais d'un autre
côté, il serait raciste d'écrire sur une banderole à l'adresse d'un
joueur burkinabé "on t'enc..." (affaire Bastia-Libourne II, qui a valu le retrait de deux points au SC Bastia).
Il faudra qu'on nous explique la subtilité de certaines choses .....
FORZA FABIO !
Extrême-Droiture