Valérie LAUPIES : Pourquoi j’ai choisi d’être candidate FN

Libres propos de Valérie Laupies, professeur des écoles et candidate FN pour les élections régionales 2010 sur la liste des Bouches du Rhône.

S’exposer comme candidate Front national, ce n’est pas un choix superficiel, d’autant plus que j’appartiens à une corporation, les enseignants, très hostile à ce mouvement politique.

Je connais bien ce réflexe pavlovien de voir Jean-Marie Le Pen comme catalyseur de tous les mauvais sentiments puisque moi-même, j’ai été éduquée par les « Mitterandiens » aussi bien dans ma famille qu’à l’école. Il m’a fallu dépasser toutes ces idées reçues sur le FN, en étudiant d’une façon approfondie le programme politique et en rencontrant des sympathisants, osant révéler leurs convictions.

Toutefois, c’est la triste réalité actuelle de mon pays qui a interpellé mon esprit. Réalité que j’appréhende par ma vie d’enseignante en ZEP depuis 16 ans, par la vie de mon quartier à Tarascon, par les situations économiques et sociales difficiles de mes proches ….etc. Alors, comme j’aime ma famille, mon métier, ma ville, mon pays, je ne peux rester insensible au devenir de ceux-ci, et j’ai choisi de me battre pour ceux qui souffrent en silence de problèmes quotidiens, qu’il n’est pas bon de dire aujourd’hui, car censurés par la « pensée unique » de nos élites gouvernementales.

Il s’avère que, seul le Front national est véritablement à l’écoute des gens du peuple et c’est ce qui me plaît. En effet, je pense profondément que la Politique sans cette valeur première d’Ecoute est dangereuse puisqu’elle dérive par là-même dans l’idéologie. Pour avoir vécu dans un environnement de gauche durant plus de 30 ans, je peux dire que je suis devenue « allergique » aux carcans politiques idéologiques qui ne respectent pas la liberté de pensée des gens. En effet, l’idéologie soumet l’Homme à un système d’idées élaborées par un technocrate et ceux qui ne s’y reconnaissent pas sont ostracisés et méprisés ; et pourtant ces mêmes idéologues se proclament démocrates et tolérants !

Gouverner, c’est prévoir et Jean-Marie Le Pen a prévu depuis 40 ans déjà le désastre de la France si l’on ne s’attaquait pas aux vrais problèmes : l’immigration, le chômage, l’insécurité, le fiscalisme, la corruption. Toutefois, les gouvernants ont préféré « agir » sur le court terme en racontant aux Français que « ça irait mieux demain » et qu’il fallait plutôt se repentir de notre histoire en conservant nos « bons sentiments » vis-à-vis de tous les étrangers que nous nous devons de prendre en charge.

Non, je ne me soumettrai pas à la « bien-pensance » de l’UMP et du PS en acceptant que des sujets de fond soient tabous. Il y en a marre de devoir se taire et se culpabiliser de n’être pas assez généreux. Cette idéologie, c’est le mondialisme (dont le pan économique est le libre-échangisme), le racisme anti-français, l’inversion des valeurs avec la discrimination positive, la rupture radicale avec la tradition (« du passé, faisons table rase »). Il est difficile d’entrer en dissidence intellectuelle car nos médias sont des alliés de cette pensée unique qui nous gouverne. Il faut donc un certain courage pour échapper à cette police des idées mais quelle liberté d’esprit lorsqu’on a franchi le pas et que l’on est décomplexé !

C’est donc par les lois républicaines, en tant qu’élue, que je désire représenter les « sans-voix », tous les Français méritants qui, en respectant les règles de notre République, travaillent ou ont travaillé pour assumer leur famille. Par respect aussi pour mes aïeux, morts pour défendre la France, je ne peux vivre dans l’ingratitude en regardant passivement la France sombrer.

Cette prise de conscience me donne le courage d’affronter les invectives des adversaires et me conforte dans ma détermination à défendre, avec le Front National et Jean-Marie Le Pen en tête, les valeurs de ce mouvement national qui me tiennent à cœur.

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Comments

[nathou du 30]

il va t'en falloir,je suis très surprise de ce choix

[Candide]

Respects Madame. Vous avez bien plus de courage que l'immensité des veaux qui restent avachis en attendant l'orage. Vous êtes dans la résistance active.