Le sacrifice des peuples européens pour l’euro gravé dans le marbre du Traité de Lisbonne !

Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National

Obéissant  aux injonctions des marchés financiers, les dirigeants de l’Union  européenne ont décidé une modification du Traité de Lisbonne afin de  créer un « mécanisme permanent de stabilité », activé en cas de menace  sur l’euro.

Les peuples européens sont doublement victimes de cette révision du Traité de Lisbonne :

• Ils sont condamnés à l’endettement perpétuel, dans la mesure où chaque  pays devra automatiquement payer pour les effroyables dégâts provoqués  par l’euro dans les autres pays. Ainsi, les Français doivent savoir que  leur argent sera désormais automatiquement versé aux futures victimes de  la monnaie unique, après les dizaines de milliards d’euros déjà  transférés à la Grèce et l’Irlande cette année ;

• Les peuples  sont aussi condamnés à l’austérité sans fin, car l’Allemagne a imposé  que les soutiens financiers soient obligatoirement accompagnés de plans  de rigueur drastiques (baisse des salaires, hausse des taxes,  privatisations, etc).

Cette révision du Traité de Lisbonne  confirme que la caste au pouvoir en Europe est prête à tout, même à  sacrifier les peuples, pour sauver sa vache sacrée l’euro.

Bien  sûr, on annonce déjà qu’aucun État n’organisera de référendum afin  d’entériner une décision pourtant loin d’être anodine. Non seulement  l’Europe est anti-démocratique, mais elle se construit maintenant  ouvertement contre la souveraineté des peuples.

Marine  Le Pen,  vice-présidente du Front National, condamne vivement ces annonces faites  à Bruxelles et constate une nouvelle fois la servilité absolue de  Nicolas Sarkozy face aux marchés financiers et à l’Allemagne.

Elle  appelle à une rupture totale avec cette logique mortifère imposée aux  peuples d’Europe. L’euro est un échec complet, il est donc nuisible de  vouloir le sauver à tout prix. Seule une sortie de l’euro, groupée et  organisée, permettra de redonner de l’oxygène à nos économies.